C’est un buzz dont se serait sans doute bien passée la majorité municipale.
La séance du conseil municipal du lundi 26 septembre s’est disputée à guichets fermés. Les places réservées au public comme celles dédiées à la presse ont été prises d’assaut. Il fallait même jouer des coudes pour suivre les débats. « Les premiers arrivés seront les premiers servis », avait précisé le service de communication de la Ville.
Pas de réservation, donc, pour cette séance publique, la première après les révélations de Mediapart, point de départ de l’affaire du chantage à la vidéo intime dans laquelle sont englués Gaël Perdriau et sa garde rapprochée depuis un mois.
Il ne fallait pas non plus de réservation pour suivre en direct l’intégralité des échanges de cette séance à très haute tension. Il suffisait d’avoir un bon réseau numérique et accessoirement un bon forfait ou être en illimité pour se connecter sur le site internet de la Ville qui retransmettait, comme toujours, en « live », le conseil municipal.
L’audience n’est jamais descendue en dessous de 500 connexions
Et vous étiez nombreux, administrés stéphanois et autres observateurs de tous poils, à vous être branchés sur le site, ce lundi 26 septembre de 14 h 30 à presque 20 heures. Un record d’audience pour s’informer des derniers rebondissements de cet incroyable tsunami médiatico-politique.
Selon les chiffres fournis par le service de communication, le site a recensé en moyenne entre 800 et 900 connexions uniques simultanées. Un carton plein au regard des audiences des autres conseils municipaux, qui tournent plutôt sur une centaine de connexions uniques simultanées.
Cet intérêt pour cette séance consacrée en grande partie au scandale politique qui secoue le maire et ses proches n’a pas faibli dans le temps : l’audience n’est jamais descendue en dessous de 500 connexions. Et la durée moyenne de visionnage a été de 9 minutes.
