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Sainte-Soline : affrontements entre manifestants et forces de l'ordre

Des milliers de personnes sont rassemblées près de la bassine en construction dans les Deux-Sèvres. Plus de 3 000 policiers et gendarmes sont mobilisés.

Par V.P. avec AFP
Plus de 3 000 gendarmes et policiers ont ete mobilises par les autorites pour encadrer ce rassemblement interdit.
Plus de 3 000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités pour encadrer ce rassemblement interdit. © THIBAUD MORITZ / AFP

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Le rassemblement dégénère. Des premiers affrontements ont éclaté ce samedi 25 mars entre les manifestants et les forces de l'ordre autour d'une réserve d'eau contestée en construction à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où des milliers de personnes se sont mobilisées malgré l'interdiction du rassemblement.

Un long cortège avait commencé à défiler en fin de matinée, composé d'au moins 6 000 personnes selon la préfecture, « probablement un peu plus », et d'environ 25 000 selon les organisateurs. 

Plus de 3 000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités, alors qu'« au moins un millier » d'activistes violents, « prêts à en découdre avec les forces de l'ordre », participent au rassemblement.

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« Faire stopper le chantier »

La manifestation, interdite comme la dernière qui avait donné lieu à des affrontements à l'automne, a convergé vers la « bassine » de Sainte-Soline, surnom donné par leurs adversaires à des réserves d'eau en construction dans la région pour l'irrigation agricole.

« Le but, c'est d'approcher et d'encercler la bassine pour faire stopper le chantier », a affirmé un membre des Soulèvements de la Terre, association prenant part à ce rassemblement, au départ du cortège qui s'est ensuite scindé en plusieurs groupes à cette fin.

A l'approche du chantier, les affrontements ont éclaté rapidement entre forces de l'ordre et militants radicaux, avec des jets de projectiles et des tirs de mortier auxquels policiers et gendarmes ont riposté avec des gaz lacrymogènes et le canon à eau, selon des journalistes de l'Agence France Presse.