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Secret professionnel : « Le cabinet d’avocat n’est plus un sanctuaire »

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ENTRETIEN. Le Conseil constitutionnel a admis que le secret professionnel des avocats pouvait être limité. Me Guillaume Hannotin, qui a plaidé devant les Sages, le regrette.

Par Nicolas Bastuck
 Renforcer le secret professionnel de l'avocat, c'est aussi lui permettre de jouer le role de conseil de son client, pour le mettre en garde contre le risque penal a effectuer telle ou telle operation, et le decourager ainsi de basculer dans l'illicite , rappelle Me Guillaume Hannotin.
« Renforcer le secret professionnel de l’avocat, c’est aussi lui permettre de jouer le rôle de conseil de son client, pour le mettre en garde contre le risque pénal à effectuer telle ou telle opération, et le décourager ainsi de basculer dans l’illicite », rappelle Me Guillaume Hannotin. © Alexandre Marchi/MaxPPP/PhotoPQR/L'Est Républicain

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Me Guillaume Hannotin est l'un des avocats à avoir plaidé la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), soulevée au sujet des nouvelles dispositions sur le secret professionnel des avocats mises en œuvre par la loi du 22 décembre 2021 sur la Confiance dans l'institution judiciaire. Ces nouvelles mesures permettent, sous certaines conditions, les saisies, perquisitions et visites des cabinets d'avocats, dans le cadre de leurs activités de conseil, et pour certaines infractions financières. Dans une décision du 19 janvier, les neuf sages ont considéré qu'elles étaient conformes aux droits et libertés garantis par la loi suprême, au grand dam des organisations d'avocats – à commencer par le barreau de Paris.

« On pouvait penser que le principe du secret professionnel de l'avocat, qui...