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Séismes en Turquie : à Osmaniye, des secouristes français à la recherche de survivants

REPORTAGE

Un deuil national a été décrété pour sept jours en Turquie après les séismes qui ont fait des milliers de morts. En recherche active de survivants, le pays a accueilli mardi les premières équipes de secouristes étrangers. Nos envoyés spéciaux à Osmaniye ont suivi des équipes françaises sur le terrain.

Il est 2 h du matin à Osmaniye, une ville au sud de la Turquie, dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 février. Le lieutenant-colonel Cyrille Chauveau, des Formations militaires de la sécurité civile française (Formisc), montre le chantier sur lequel son équipe travaille en coordination avec les secours turcs.

Un immeuble de huit étages s’est effondré. Les débris sont denses et compacts. Le passage des chiens n’a rien donné. Sauvetage, déblaiement, assistance médicale, équipes cynotechnique ou pilotes de drones : les 74 militaires des Formisc ont répondu à l’appel de la Turquie.

"On est vraiment à disposition des autorités turques, ce sont elles qui nous disent où on doit chercher des potentielles victimes", explique le lieutenant-colonel. "On s’attend vraiment à ce que le bilan soit très lourd. Nous sommes de tout cœur avec la population turque dans cette terrible épreuve et nous faisons tout pour les appuyer et leur apporter notre soutien."

Les secours français resteront tant que la Turquie aura besoin d’eux.

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"Ce n'est pas forcément les mêmes méthodes [que celles des secours turcs, NDLR], mais ça se passe très très bien, on réussit même si avec la barrière de la langue, ça peut être compliqué. Mais on a la même envie, la même énergie, donc ça se passe très bien", explique l'adjudant Camille, infirmière des Formisc.

Ali Akinci, qui travaille à l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad) en Turquie, voit d'un bon œil l'aide des secours étrangers : "Renforcer nos équipes avec des détachements étrangers, c’est très important pour nous, ça peut aider à sauver plus de vie en un minimum de temps."

Le temps qui passe, l’étendue des zones sinistrées, le froid... Tout réduit irrémédiablement les chances de trouver des survivants.