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«Nous nous attaquons à tous les séparatismes, à tous ceux qui mènent des actions contre la République et contre l’idée de faire nation», déclare Sonia Backès, secrétaire d’État chargée de la Citoyennete. Sébastien SORIANO/Le Figaro

ENTRETIEN - Dix-huit mois après la promulgation de la loi contre le séparatisme, la secrétaire d’État à la Citoyenneté dévoile en exclusivité le premier bilan d’une lutte qui ne fait que commencer.

Le 2 octobre 2020, dans son discours des Mureaux, Emmanuel Macron avait déclaré la guerre au repli communautaire. Le Figaro en révèle les premiers résultats.

LE FIGARO. - Dix-huit mois après la promulgation de la loi séparatisme en août 2021, nombre de cités semblent encore gangrenées par l’islam radical. N’avez-vous pas l’impression que les islamistes remportent la bataille sur le terrain?

Sonia BACKÈS. - Le discours des Mureaux et la loi séparatisme qui en a découlé nous ont fait changer d’échelle. Jusqu’alors, dans le triangle séparatisme-radicalisation-terrorisme, on se concentrait surtout sur le terrorisme. Nous pouvons à présent nous attaquer à la base du problème. Le séparatisme nourrit les individus radicalisés qui nourrissent le terrorisme. La loi confortant le respect des principes de la République a permis de désinhiber l’administration et de lui donner des outils pour s’attaquer à tout ce qui fait le lit du séparatisme, du financement aux associations, de l’école à la famille…

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