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Suède, football féminin, Québec, prix Nobel : les informations de la nuit

 Nord Stream : la Suède bloque une zone autour des fuites pour enquêter. Les fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique ont cessé ou considérablement chuté lundi, ouvrant la voie à une inspection. Stockholm a bloqué l’accès à une zone de cinq milles marins afin de procéder à une enquête approfondie pour “sabotage aggravé”, a précisé le parquet suédois. Quatre vastes fuites libérant des milliers de tonnes de méthane ont touché depuis le début de la semaine dernière les deux gazoducs au large de l’île danoise de Bornholm. La Russie est soupçonnée d’être à l’origine de l’incident. “Comme les gazoducs appartiennent à une entreprise russe”, Moscou peut lui aussi “envoyer du personnel sur place”, note le magazine Foreign Policy. “Légalement, nous sommes face à une situation compliquée car la Suède, le Danemark et la Russie ont le droit d’enquêter ce qui signifie qu’il y a un vrai risque d’escalade”, a expliqué l’ancien militaire suédois Anders Grenstad au magazine.

Une enquête dans le football féminin américain révèle une pratique “systémique” d’abus et d’agressions sexuelles. Ce rapport indépendant de 172 pages, diligenté par la Fédération (USSF) et publié lundi, se base sur les témoignages de plus de 200 joueuses. L’enquête menée par l’ancienne procureure générale des États-Unis, Sally Yates, et le cabinet d’avocats King & Spalding, décrit en détail les abus commis par des entraîneurs, ainsi que la manipulation, les brimades et les représailles exercées à l’encontre de joueuses qui ont témoigné. Selon le rapport, les clubs, les responsables de la Ligue et de la Fédération américaine de football “n’ont pas réagi de manière appropriée à plusieurs reprises, lorsqu’ils ont été confrontés à des plaintes émises par les joueuses”. “Combien de fois allons nous devoir lire ce genre de rapport”, s’interroge dans une chronique, la journaliste du Washington Post Sally Jenkins qui appelle à “des sanctions fédérales contre les hauts responsables d’organisations sportives s’étant montrés incapables de protéger des athlètes”. Le

Le Québec réélit largement la coalition de droite en place depuis 2018. Le Premier ministre “François Legault a obtenu ce qu’il voulait : un mandat fort de la population pour avoir les coudées franches à l’Assemblée nationale et augmenter son rapport de force avec Ottawa”, analyse le quotidien canadien Le Devoir. Selon les premières estimations, sa Coalition Avenir Québec (CAQ), parti nationaliste hétéroclite de droite, remporterait quelque 50 % des voix. La formation fondée en 2011, pourrait faire mieux qu’en 2018 où elle avait raflé 74 des sièges avec un peu plus de 37 % des voix. Les autres partis étaient très largement distancés avec en seconde position le Parti libéral du Québec (PLQ, centre gauche) à moins de 15 %, ce qui constituerait les pires résultats pour la formation qui a dirigé le Québec près de quinze années avant 2018. La question de l’immigration et celle de l’identité québécoise ont agité la campagne avec un parti au pouvoir qui a multiplié les déclarations fracassantes.

Le prix Nobel de médecine décerné au Suédois Svante Pääbo, chasseur de l’ADN préhistorique. “La pomme n’est pas tombée loin de l’arbre”, remarque Le Temps. Le Nobel de Médecine a couronné lundi le pionnier de la paléogénomique, Svante Pääbo, pour le séquençage complet du génome de l’homme de Néandertal, 40 ans après que son père naturel, Sune Bergström, a lui-même reçu ce prestigieux prix pour sa découverte des prostaglandines. Installé en Allemagne où il travaille au prestigieux Institut Max-Planck, Svante Pääbo a comparé lundi ses recherches à des “fouilles archéologiques dans le génome humain”. Ce flux ancien de gènes vers l’homme actuel a eu un impact physiologique sur l’homme d’aujourd’hui, affectant par exemple la façon dont le système immunitaire réagit aux infections. Ses travaux ont récemment montré que les malades du Covid-19 portant un segment d’ADN de Néandertal ont plus de risques d’avoir des complications sévères de la maladie.