Fini, “le soi-disant âge d’or” des relations avec la Chine. Lundi 28 novembre, le nouveau Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a ouvertement critiqué l’approche de ses prédécesseurs vis-à-vis de Pékin, à l’occasion de son premier discours de politique étrangère donné à Londres. “Cette remarque était une référence directe à la formule employée par George Osborne”, ministre des Finances de David Cameron entre 2010 et 2016, souligne The Daily Telegraph. À l’époque, “le conservateur avait tenté de positionner le Royaume-Uni comme le meilleur allié de la Chine en Occident”.
En réalité, Londres avait déjà amorcé un virage à 180 degrés sous Boris Johnson (2019-2022), avec l’interdiction progressive de la participation du chinois Huawei au réseau 5G britannique et l’ouverture d’une voie migratoire spécifique pour les Hongkongais après la reprise en main de leur territoire par Pékin. Sa successeure, Liz Truss
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