Louise Sallé, édité par Laura Laplaud07 : 54, 24 juin 2022
A partir de 2025, l'Observatoire polaire français va dériver sur la glace pendant 20 ans pour se perfectionner. Recherche scientifique sur les changements climatiques observés dans l'Arctique. Le projet de construction de Tara Polar Station vient d'être approuvé et annoncé mardi à la presse.Décidée, la France se lance dans une aventure scientifique de longue haleine dans lecercle arctique. La base polaire française sera construite d'ici 2024 et fonctionnera pendant au moins 20 ans à partir de 2025 avec un budget de 18 millions d'euros. Cela comprend les 13 millions d'euros que vient d'annoncer le président de la République ce mois-ci. La Fondation Tara Marine est en charge de ce projet, qui a été présenté mardi à la presse.
Le but de ce bijou technique qui dérive sur la glace et transporte jusqu'à 20 personnes : Comprendre comment fonctionne le changement climatique dans la région. Les données sont collectées non seulement pour les besoins scientifiques, mais aussi pour les intérêts géopolitiques de la France.
"En Arctique, les tensions sont extrêmes."
En 40 ans, 40% du volume de l'Arctique a fondu. Et d'ici 2045, les chercheurs du GIEC (experts du climat de l'ONU) prédisent que la banquise aura pratiquement disparu en été. La Chine et la Russie ne cachent pas leur ambition de contrôler ce territoire de plus en plus accessible. 17% du PIB de la Russie dépend déjà de la région alors que les ressources minérales et d'hydrocarbures continuent de croître.
Il est donc essentiel pour la France de connaître la région, explique Olivier Poivre d'Alvar, l'ambassadeur des pôles. "La Chine est bien consciente que les routes arctiques ont été libérées et qu'une partie du commerce peut voyager vers le nord sur des voyages allant jusqu'à 30 jours", explique-t-il.
"Nous devons mettre la science en tête de l'agenda"
"Soudain, vous représentez 92 % du monde, donc c'est important pour le commerce à travers l'Arctique, dont l'un est une route entièrement sous souveraineté russe. Par conséquent, les tensions seront extrêmes ", affirment les diplomates. "Aujourd'hui, nous devons vraiment mettre la science, la paix et la recherche en tête de notre agenda."
Cela se poursuivra jusqu'en 2030, dont 13 millions d'euros seront consacrés à cette gare.
"C'était prématuré car nous avons perdu notre position par rapport à d'autres pays qui investissent jusqu'à 15 fois la nôtre", Olivier, porté par cette stratégie.・ Poivre Dalvar insiste. "Les Allemands vont construire un brise-glace d'un coût de 1 milliard d'euros qui pourra aller en Antarctique et en Arctique, pour qu'on puisse investir dans le domaine scientifique et trouver notre place." Au début du XXe siècle", l'ambassadeur des pôles continue.
Ainsi, les données collectées par la Base polaire de Tara seront non seulement utilisées pour la recherche, mais auront également une justification scientifique spécifique pour discuter de cette surveillance et de cette protection tant convoitées. Également utilisées pour cibler les troupes françaises et la diplomatie. autres pays de la région.
