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Attaque terroriste au centre de vacances : 'Je suis très choqué par ce que j'ai vécu', témoigne un adolescent de Béziers

Bagarres, harcèlement sexuel, dégradations, vols... La semaine dernière, le séjour des jeunes de la région au Centre de vacances de Saint-Lary-Soulan dans les Hautes-Pyrénées a viré au cauchemar. Un adolescent de 13 ans et son frère de 11 ans de Béziers racontent leur séjour traumatisant. 

"Mes enfants n'ont pas arrêté de dormir depuis qu'ils sont rentrés à la maison dimanche. Ils ne dormaient que 4,5 heures par jour. Il y avait une violence constante, battus, giflés, volés... ils n'a pas mangé à sa faim.Mes deux -Lary-Soulan Dans les Hautes-Pyrénées, la peur a régné pendant plusieurs jours chez les ados début août. 

Elle promet que ` `ils ne reviendront jamais dans les colonies.'' De toute façon, ils n'en veulent plus.

Je ne pouvais plus le supporter alors j'ai vaporisé du déodorant sur son visage

Il m'insultait tout le temps. Je ne sais même pas pourquoi. Je ne pouvais pas le faire. J'ai passé du déodorant sur son visage et je l'ai obligé à me laisser tranquille. 

"Mon plus jeune fils n'a pas voulu m'appeler pour en parler pendant notre séjour car il m'a dit qu'il était gêné." 

Quand ils ont appris qu'ils devaient partir, ils ont commencé à tout démolir 

À propos du fils aîné, se dit-il. Nous nous sommes disputés presque tous les jours. J'étais tellement inquiète que je ne pouvais pas dormir. La nuit, on m'a jeté du yaourt sur la tête et des coups de pied. L'animateur a dit du mal de nous. , prêt à tout détruire. Camp d'été ? Plus jamais !

déportés vers 

La médecine au milieu ?

Une mère de deux garçons est en colère contre les animateurs pour ne pas avoir géré la situation. "Il y avait un gros problème avec le réalisateur : comment un animateur de 18 ans peut-il gérer un ado de 15 ans", s'insurge-t-elle. 

Elle allègue également qu'il y avait de la drogue au complexe. Le jour du départ, deux adolescents ont fumé du cannabis avant le départ. Ils auraient été expulsés de la colonie le lendemain. 

Une plainte collective de parents d'Occitanie et de Charente est sur le point d'être déposée.