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Toit fermé, numéro un, Gatland : les enjeux de pays de Galles-Irlande

La rencontre entre le pays de Galles et l'Irlande se jouera sous toit au Principality Stadium. (A. Mounic/L'Équipe)

La rencontre entre le pays de Galles et l'Irlande se jouera sous toit au Principality Stadium. (A. Mounic/L'Équipe)

Dans un stade qu'elle a voulu clos, l'Irlande veut tester son statut de numéro un mondial, face au pays de Galles qui lance l'ère Gatland-2.

Aurélien Bouisset mis à jour le 3 février 2023 à 23h35

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Warren Gatland n'a plus préparé un match des Six Nations depuis 2019, mais la montée vers le lancement de l'édition 2023 a dû lui rappeler un scénario déjà vécu il y a quatre ans, lors de sa dernière sortie dans le Tournoi, et déjà contre l'Irlande. Le quinze du Trèfle, coaché alors par Joe Schmidt, avait réclamé que le toit du Principality Stadium soit ouvert, malgré la météo exécrable de cet après-midi de mars, quand les Gallois avaient dans le viseur un possible Grand Chelem, finalement conclu dans leur antre (25-7).

Cette semaine, c'est Andy Farrell, le successeur de Schmidt, qui a imposé sa vision : certes, le temps sera clément à Cardiff, ce samedi après-midi, mais l'Anglais et son équipe ont exigé des conditions indoor et les vieux vérins de l'ex-Millennium pousseront donc leur couverture au-dessus de la pelouse.

Cette année, l'Irlande veut mettre à l'épreuve son nouveau statut, celui de numéro 1 au classement mondial, qui a remporté l'été dernier une série de tests en Nouvelle-Zélande (2 victoires à 1), une première pour elle, et a accroché à son tableau de chasse de 2022 les trois nations de l'hémisphère Sud (Nouvelle-Zélande l'été dernier donc, l'Afrique du Sud et l'Australie en novembre).

Retour aux affaires agité pour Gatland

Et pour ça, quoi de mieux que l'atmosphère surchauffée d'un Principality en vase clos, vibrant de choeurs gonflés de 74 500 supporters. « J'espère qu'on entrera dans le stade avec un langage corporel positif et fort, qui voudra dire : "C'est là que j'ai envie d'être." C'est la prochaine étape pour nos gars », s'est projeté Farrell, cette semaine, à Quinta do Lago, la ville de l'Algarve, où l'Irlande a préparé son Tournoi.

Loin de ce Portugal calme et ensoleillé, Warren Gatland a vécu un retour aux affaires agité. Le Néo-Zélandais a accepté de reprendre une sélection en perte de vitesse, ce qu'il savait, mais a découvert une Fédération (WRU) agitée par un scandale, sur fond de révélations à la suite d'une enquête de la BBC dénonçant une « culture toxique » et du sexisme dans l'instance.

Le mage des années 2008-2019, celui qui a mené le pays de Galles à trois Grands Chelems (2008, 2012, 2019), a déjà démontré sa capacité à gérer des crises, comme à la Coupe du monde 2019, où son adjoint Rob Howley avait dû quitter le Japon précipitamment pour des paris sportifs interdits.

Il a tenté de concentrer ses troupes sur le terrain tout au long de la semaine. Entouré d'une armée de vieux grognards qui a déjà tout connu avec lui, dont un succès sur l'Irlande en 2019, et qui est prête à lui offrir un nouveau chapitre glorieux.

publié le 3 février 2023 à 23h35

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