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Transports. Grève SNCF ce mercredi : TER, TGV... à quoi faut-il s'attendre ?

Des préavis de grève déjà déposés pour les fêtes

Ces négociations interviennent dans une période tendue à l'approche des fêtes de fin d'année avec le conflit des contrôleurs qui fait déjà peser la menace d'une grève sur le week-end de Noël et celui du nouvel an. Le collectif à l'origine du mouvement de colère sera reçu par la direction jeudi avec les syndicats Unsa, SUD-Rail et CFDT.

Les contrôleurs ne sont pas les seuls à agiter la menace d'une grève en fin d'année. Les aiguilleurs ont déposé un préavis du 15 au 19 décembre, premier week-end des vacances. Ils doivent être reçus vendredi par la direction pour là aussi trouver un terrain d'entente et éviter une grève pendant les vacances.

L'année dernière, une grève avait déjà perturbé le vendredi des départs en vacances de Noël sur l'axe TGV Sud-Est avant qu'elle ne soit levée au dernier moment pour le reste du week-end grâce à l'octroi d'une prime pour les conducteurs et contrôleurs.

Après une grève massive des contrôleurs et l'annulation de 60% des TGV et Intercités ce week-end, la SNCF se prépare à une nouvelle journée de mobilisation ce mercredi.

Selon la SNCF, des perturbations sont à prévoir pour les TER dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Occitanie et PACA, et en Ile-de-France sur les lignes C, D, E et N.

Les TGV Paris-Lyon particulièrement touchés

SNCF Voyageurs prévoit aussi des annulations sur certains TGV ou Intercités, en particulier sur l'axe TGV Paris–Lyon en raison d'un mouvement local des aiguilleurs de SNCF Réseau, ainsi que pour les TGV au sud de Bordeaux.

Dans tous les cas, les clients sont invités à vérifier la circulation des trains sur la page Info Trafic de la SNCF.

Le début des négociations annuelles obligatoires

Cette fois, tous les agents du groupe public sont appelés à cesser le travail par la CGT-Cheminots, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots, afin de peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) qui s'ouvrent ce jour-là.

L'enjeu des négociations qui démarrent ce mercredi : la revalorisation des salaires pour l'année 2023 alors que l'inflation a encore atteint 6,2% sur un an en novembre et que le groupe public fait face à l'explosion des coûts de l'énergie, tout en se voyant contraint de limiter la hausse du prix des billets.

« La SNCF va annoncer, en cette fin d'année, des résultats records », assure SUD-Rail qui appelle à une augmentation substantielle des salaires. Le syndicat demande donc 400 euros brut mensuel en plus pour tous, quand l'Unsa souhaite une hausse de 5% des salaires.