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L’ancien chef du GIGN Christian Prouteau quitte le tribunal de Paris, le 19 septembre 2022, dans le cadre de l’audience des «fuites de 36 quai des Orfèvres». JULIEN DE ROSA/AFP

COMPTE-RENDU D’AUDIENCE - Le procureur a demandé la relaxe pour l’ex-directeur de la PJ parisienne Bernard Petit et et son chef de cabinet, Richard Atlan.

Il n’aura fallu que vingt petites minutes au procureur Damien Fourn pour renoncer à soutenir l’accusation dans l’affaire dite des «fuites du 36». Début 2015, le directeur de la PJ parisienne, Bernard Petit, et son chef de cabinet, Richard Atlan, avaient été brutalement écartés de leurs fonctions. Motif: ils auraient communiqué fin 2014 des informations confidentielles au sujet d’une procédure visant le fondateur du GIGN, Christian Prouteau.

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Tout reposait sur les dires d’un de leurs coprévenus, Philippe Lemaître. À l’époque, le parquet et les juges Le Loire et Bilger en avaient fait leur miel. Lundi, à l’audience, M. Fourn dénonce la «posture de louvoiement» de la «pierre angulaire» du dossier, dont la sinuosité n’a échappé à personne tout au long des débats. Le ministère public énumère et fustige les «incohérences factuelles» qui auraient dû sauter aux yeux de ses collègues il y a sept ans. À l’inverse, il estime que «les explications de Bernard Petit sur l’ambivalence de sa relation avec…

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