États-Unis.
Des habitants qui se disent abandonnés, et des policiers qui se sentent stigmatisés : la ville du Minnesota, épicentre des manifestations contre les violences policières en 2020, traverse une période compliquée.
“Après le meurtre de George Floyd par un policier en mai 2020, Minneapolis est devenu pour le monde entier un symbole des violences policières que les Noirs subissent depuis longtemps de façon disproportionnée. [La ville] est ensuite devenue l’épicentre du mouvement Defund the Police [‘Coupez les crédits à la police’], qui a provoqué un véritable séisme culturel”, rappelle le site de CNN.
Depuis lors, la ville vit une forme de retour de bâton, une situation complexe explorée par le site de la chaîne américaine dans un long article. L’idée de supprimer les services de police a fait long feu. La criminalité a fortement augmenté avec 93 meurtres l’an dernier, deux fois plus qu’en 2019 et pas très loin du chiffre de 1995, qui avait valu à la ville le triste surnom de Murderapolis (“Ville du meurtre”). Et la crise de confiance entre la police et les habitants n’a fait que s’approfondir.
Les raisons de cette hausse de la criminalité “sont loin d’être claires”, précise CNN. La pandémie est un facteur important : des enfants privés d’école “sont partis à la dérive”.
Des quartiers abandonnés par la police ?
Certains habitants affirment aussi que la police “s’est retirée de quartiers en proie à la violence après le meurtre de
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