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Monkeypox : « Zéro monkeypox » est l'objectif, mais on pense que la vaccination est trop tardive... pouvons-nous éviter une pandémie ?

Augmentation de la pollution. Trois mois après les premiers cas de monkeypoxmonkeypoxen Europe, la France a enregistré à ce jour 2 749 cas, selon les dernières statistiques du Service de santé publique français. Cela représente environ 10% des cas signalés dans le monde ces derniers mois.

Et si les personnes à risque sont éligibles pour se faire vacciner, l'association considère que la campagne de vaccination est trop lente pour contenir la propagation du virus, et que l'épidémie va continuer. Je vois bien la peur d'échapper à l'extérieur. Gestion des autorités sanitaires. Et ne soyez pas la prochaine pandémie.

La vaccination "passe à côté"

Dans un avis du 7 juillet, les Hautes Agences (HAS) devraient vacciner les personnes infectées pour les raisons suivantes : Recommandé. de leur activité sexuelle ou de leur profession. C'est-à-dire un public cible estimé à plus de 250 000 malades, correspondant spécifiquement à une population d'hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes, et qui ont plusieurs partenaires, des professionnel(le)s du sexe et éventuellement des professionnels de la santé. Cependant, depuis quelque temps, selon le ministère de la Santé"38 002 doses" ont été administrées le 15 août. Il n'a pas précisé combien de personnes ont été vaccinées ni le pourcentage des première et deuxième doses. Et "au 16 août, 79.405 doses du vaccin ont été livrées sur le territoire par les autorités", indique Santé publique France, dont elle fait partie.

"Au rythme actuel, toutes les personnes éligibles" ne recevront le vaccin "qu'avec une dose fin décembre", a déploré dans un communiqué une organisation luttant contre les discriminations LGBT+.Act Up - Paris, AIDES, Sidaction et Syndicat des Travailleurs du Sexe STRASSAlors l'épidémie ne "dérapera" Ils craignent et exhorter le gouvernement à accélérer la vaccination afin que toute la population soit protégée d'ici fin septembre. Selon eux, "au moins 37 000 personnes par semaine" devraient être vaccinées. Mais ils estiment qu'ils sont "loin de la cible", notant qu'"environ 15.000 personnes par semaine" sont actuellement vaccinées contre le monkeypox.

Objectifs réalisables "zéro monkeypox".

Accélérer le rythme est aussi préconisé par l'immunologue Brigitte Autran, qui a été nommée ce mercredi "présidente de la commission de surveillance et de prévision des risques sanitaires". Chargé de conseiller les gouvernements dans la gestion des situations d'urgence sanitaire. Une stratégie "zéro monkeypox" est possible, contrairement à une stratégie "zéro Covid", a-t-elle déclaré. De par sa nature même, son vecteur d'infection est un virus contrôlable. ''

objectifs réalisables. "Zéro monkeypox" est théoriquement possible sur un territoire aussi vaste et développé que la France, avec des milliers d'infections. C'est-à-dire la première étape du processus épidémique. Mais tout est théorique», analyse Antoine Flahorte, épidémiologiste etdirecteur de l'Institut de santé globale de la Faculté de médecine de l'Université de Genève. Pour y parvenir, "il faut tester les cas suspects, retrouver les contacts, isoler les cas positifs, isoler les contacts. Les tests doivent se faire au moindre soupçon", a souligné l'épidémiologiste. Ceci n'est pas systématique pour les symptômes non critiques ou les difficultés d'accès au dépistage. "Ensuite, la recherche des contacts se complique lorsque des personnes testées positives déclarent anonymement avoir eu des contacts sexuels avec plusieurs partenaires.

L'isolement des cas positifs, un défi

Parmi les symptômes suggérés par l'Agence française de santé publique , "la variole du singe peut provoquer une éruption." , la formation et la guérison ultérieure d'une croûte dans laquelle les vésicules remplies de liquide évoluent vers la dessiccation". ganglions lymphatiques douloureux sous le menton, dans le cou et dans les plis de l'aine. Cependant, les symptômes et leur intensité varient d'une personne à l'autre.

Autre gros problème pratique : "Isoler les cas positifs et mettre en quarantaine leurs contacts est plus facile à promulguer qu'à réaliser, souligne Antoine Fraau. Après l'éruption, il faut que ça dure jusqu'à ce que les dernières croûtes tombent, ce qui peut prendre 3 -4 semaines.L'isolement à domicile pendant 21 à 28 jours prendra beaucoup de temps, pour que les personnes puissent survivre à cette période.De plus, un strict respect des mesures recommandées de la part des patients concernés doit être fourni, bien que ceux-ci soient majoritairement jeunes très actifs et bien connectés. Les contacts identifiés doivent être mis en quarantaine pendant une période d'incubation [5 à 21 jours, selon le ministère de la Santé] et pendant 3 à 4 semaines supplémentaires s'ils sont positifs. Nous comprenons tous les défis auxquels ils sont confrontés dans la lutte contre cette épidémie.

Renforcer la prévention et accélérer le déploiement de la vaccination

Dans ce contexte, une pandémie de monkeypox Inévitable ? La sexualité et la sécurité restent à prouver, rassurent les épidémiologistes. sur la base des leçons apprises au début de la pandémie de sida,les cercles homosexuels masculins ont été exposés à Nous sommes très conscients de la prophylaxie précédente et cherchons à être vaccinés contre la variole du singe. à risque de contamination » a été communiquée à la population cible. Depuis que les premiers cas ont été signalés en France, l'association apublié une liste de conseils pratiques pour réduire les risques de contamination,et un fil Telegram pour suivre l'actualité liée au virus a été mis en place. Ainsi, en plus de la vaccination, elle recommande « l'autocontrôle » lorsque des symptômes évocateurs apparaissent pour « réduire le nombre de partenaires et l'exposition aux fluides corporels ».[57]

En cas de contamination, les associations doivent « avertir les partenaires ,'' ``se mettre en quarantaine'' et ``si l'isolement n'est pas possible ou limité, éviter autant que possible d'exposer les autres au virus.'' » est recommandé. Enlevez les boutons et les croûtes avec des pansements, évitez tout contact et nettoyez « les surfaces, les tissus et les poignées ». L'ultime mesure de prévention, AIDES, dit : ''Il est recommandé de porter des préservatifs pendant 8 semaines même après cicatrisation, car le virus peut être (encore) présent dans le sperme. '', rappelle-t-elle.