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Venezuela : le gouvernement Maduro et l’opposition signent un accord partiel à Mexico

Une petite lueur d’espoir pour le Venezuela englué depuis plus de sept ans dans une grave crise économique sociale et démocratique. Le gouvernement Maduro, considéré comme illégitime par la communauté internationale (dont l’UE et les Etats-Unis) et l’opposition ont signé samedi à Mexico «un second accord partiel en matière de protection sociale» au terme de négociations suivies de près par les Etats-Unis, la France, l’Espagne, la Norvège, le Mexique et la Colombie, sur fond de crise énergétique internationale due à la guerre en Ukraine.

«Le triomphe de la politique»

Les représentants du président Nicolás Maduro et de l’opposition ont signé cet accord aux termes de négociations qui représentent «un espoir pour toute l’Amérique latine» et «le triomphe de la politique», a salué le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard.

L’accord pourrait permettre un nouvel allègement des sanctions américaines envers le régime de Caracas, d’après des analystes, concernant notamment ses exportations de pétrole.

Suspendues depuis 15 mois, les négociations ont repris après l’intervention de la Colombie et des Etats-Unis. Une ouverture annoncée par le président de gauche colombien Gustavo Petro, qui a renoué avec le régime de Maduro après son arrivée au pouvoir cette année.

L’Occident satisfait

Le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé de l’hémisphère ouest, Brian Nichols, a souhaité que le pouvoir et l’opposition s’entendent pour remédier aux «défis humanitaires» et garantir des «élections libres et justes». Les Etats-Unis ont applaudi «une étape importante dans la bonne direction», selon un haut responsable américain ayant requis l’anonymat.

Le président français Emmanuel Macron, qui s’est impliqué dans la reprise des pourparlers, a salué une «excellente nouvelle», offrant son soutien pour obtenir des «résultats concrets». Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a également proposé que Madrid joue un rôle «si les Vénézuéliens le souhaitent».