Repro CL
Par Stéphane URBAJTEL, publié le 5 octobre 2022 à 11h08, modifié à11h08.
Devant la présentatrice, Sophie Davant, la faïence signée Alfred Renoleau, créée fin du XIXe a été estimée à 300 euros par l’experte. Adjugée 800 euros au terme des enchères.
Estimée à 300 euros. Vendue 800 euros. La Marseillaise Sylvie qui a participé dimanche dernier à Affaire conclue, sur France 2, ne pensait pas que les enchères monteraient si haut. Dimanche dernier...
Estimée à 300 euros. Vendue 800 euros. La Marseillaise Sylvie qui a participé dimanche dernier à Affaire conclue, sur France 2, ne pensait pas que les enchères monteraient si haut. Dimanche dernier, elle participait à la très populaire émission présentée par Sophie Davant. Sur le plateau pour se débarrasser d’une faïence qui a appartenu à sa mère.
Delphine Frémaux-Lejeune, commissaire-priseur, a vite identifié que la pièce, en parfait état de conservation, avait « un véritable intérêt du point de vue de l’histoire de l’art ».
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Les acheteurs emballés
Un plat proposant des maquereaux, écrevisses et coquillages très réalistes réalisés en relief dont la particularité est d’avoir été fabriqué en Charente. « L’œuvre d’Alfred Renoleau, artisan coiffeur reconverti dans la faïence à la fin du XIXe siècle, embauché dans la fabrique Polakowski, installée alors à Roumazières », a précisé l’experte.
« Alfred Renoleau était un passionné de Bernard Palissy, le célèbre peintre, potier et artiste verrier du XVIe siècle, incarnation de l’École française de la Renaissance- et la réinterprétation de la nature que l’on découvre dans ce plat marque cette influence », a dit en substance le commissaire-priseur.
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Les acheteurs ont bataillé pour obtenir cette faïence Renoleau : mis à prix à 100 euros, l’objet est vite monté à 500 euros, puis 650, 700. Et c’est finalement à 800 euros qu’il a été adjugé. C’est la brocanteuse en ligne Anne-Catherine Verwaerde qui est partie avec le plat charentais.
« Ce qui m’a plu dans ce plat, c’est la provenance, la qualité, l’ancienneté. J’adore les barbotines et ça revient très fort en matière de décoration […] J’ai une céramiste qui sera ravie de travailler sur la restauration de ce bel objet ».
