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Emmanuel Macron et Joe Biden à Washington, mercredi.
Emmanuel Macron et Joe Biden à Washington, mercredi.
Emmanuel Macron et Joe Biden à Washington, mercredi. Ludovic MARIN / AFP

LA VÉRIFICATION - La question des aides réservées aux automobiles produites en Amérique du Nord devrait être abordée durant la visite d'Emmanuel Macron aux États-Unis. L'Union européenne pourrait-elle s'en inspirer ?

Faut-il une «préférence européenne» pour protéger l'industrie de l'automobile électrique sur Vieux Continent ? Impensable il y a quelques années au royaume du libre-échange, cette piste n'est plus un tabou, ni au sommet de l'État ni chez les constructeurs. Elle revient sur le tapis, à l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron aux États-Unis : le chef de l'État devrait notamment aborder avec son homologue américain l'Inflation reduction act (IRA), qui réserve des crédits d'impôt accordés aux acheteurs de véhicules électriques aux seuls modèles construits en Amérique du Nord. Un point qui inquiète les Européens, qui dénoncent une concurrence déloyale.

Mi-octobre, à l'occasion du Mondial de l'auto, Carlos Tavares, le patron de Stellantis, regrettait déjà que l'événement «déroule le tapis rouge devant les constructeurs chinois, qui vont venir avec des offres attractives mais opposées à la dynamique de réindustrialisation de l'Europe». BYD, Great Wall Motors, DongFeng et Geely étaient…

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Le Figaro

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Voiture électrique : pourrait-on réserver les aides à l'achat aux véhicules produits en Europe ?

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