PORTRAIT - À 73 ans, le dessinateur, petit-fils de François Mauriac et neveu de Claude Mauriac, qui était apparenté par sa femme à la famille de Proust, s’est mis à la peinture. Avec un sujet, un seul: l’auteur de La «Recherche». Une série de portraits magnifiques et poétiques exposés à la Galerie du Passage.
Des pans de murs couverts de livres anciens, reliés. Une photo de François Mauriac, son grand-père, non loin d’un portrait du général de Gaulle en noir et blanc qui semble regarder un dessin de Proust, posé au sol. Des étagères recouvertes de petites figurines ou statuettes, occasionnant des voisinages étonnants: un troupeau de petits Castro non loin d’un buste de Victor Hugo, pour Wiaz«le plus grand peintre du XIXe siècle». «Ses dessins sont magnifiques, sa manière de les faire avec du café, à l’encre de chine et toutes sortes de choses, est unique.»Et de nous montrer l’un de ses dessins accroché au mur…
Les appartements sont comme des livres ouverts. Et celui de Wiaz, bibliophile averti, n’échappe pas à la règle. Il est comme le reflet d’une vie en kaléidoscope. Wiaz, alias Pierre Wiazemsky, prince Wiazemsky, comte Levachov… a longtemps choisi de laisser voir une seule facette de sa personnalité: celle du caricaturiste, du dessinateur qui a travaillé pendant près de quarante ans au Nouvel…
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