poste par Griffin Ondo Nzuey / 7 juin, 2022
Embauchés dans les différents ports du Gabon pour charger et décharger les cargaisons des bateaux, les dockers réclament depuis plusieurs années le changement de leur statut de travailleurs journaliers et revendiquent un salaire fixe et des avantages sociaux.
Des dockers gabonais revendiquant déjà un meilleur traitement en mai 2020. © L’union
Plusieurs années après, leurs revendications sont restées les mêmes, d’autant qu’elles semblent avoir été ignorées jusque-là par les responsables du bureau d’embauche du Groupement professionnel des acconiers du Gabon (GPAG). Dans les différents ports du pays, les dockers réclament toujours un meilleur traitement, d’abord au niveau salarial avec une «fixation du salaire de base». Aussi, souhaitent-ils qu’à cette rémunération fixe soient indexées «des primes et indemnités afférentes à la profession de docker».
Les dockers revendiquent également «la hausse du taux horaire et le relèvement des catégories sociopressionnelles», pour en finir avec le statut de travailleurs journaliers qui ne leur convient plus. Ils souhaitent l’application du décret n°0226 du 7 mars 2015 qui, selon Aloise Mbou-Mbine, promettait une meilleure prise en compte de leur métier dont l’importance est pourtant reconnue dans les différents ports où ils exercent.
«Ce décret renvoie vers la mise en œuvre de la gestion du docker au niveau de la convention collective des secteurs portuaire, maritime et fluvial. Ce qui n’a pas été fait jusqu’à ce jour où le docker est considéré comme un travailleur journalier», regrette le président du CDSA, porte-parole des dockers, chez nos confrères de la télévision publique Gabon 1ère.
