Guinea
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La montre du Prési de la transition fait des choux gras des médias, Blaise Goumou mis à rude épreuve… à la Une des journaux

Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, La Lance et L’observateur se sont intéressés à plusieurs sujets dont la montre du Prési de la transition fait des choux gras des médias traditionnels et des réseaux sociaux, Blaise Goumou mis à rude épreuve, gouvernement Goumou des mécontentements ?…

Dans sa parution numéro 1607 du 30 janvier 2023, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : Guinée : « Guinée : La montre du Prési de la transition fait des choux gras des médias traditionnels et des réseaux sociaux. Mon colonel, c’est leurre de parler ! » Sur la question, notre confrère précise : «L’ère du buzz et du sensationnel, les moindres faits et gestes des princes qui nous gouvernent sont suivis à la loupe. Le colonel qui pilote le navire Guinée ne dira pas le contraire. Et pour cause, le président de la transition tumultueuse guinéenne est, depuis quelques jours, au centre d’une polémique issue de la publication par Africa Intelligence d’une information selon laquelle Mamadi Doumbouya userait de 400 000 Euros pour lire l’heure. Il n’en fallait pas plus pour déchainer les passions. Notamment sur le désormais baromètre de la société, que constituent les réseaux sociaux. ‘’La révélation’’ fait les choux gras des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux. Avec en toile de fond, l’indignation des citoyens. On ne cherche pas à connaitre le mode d’acquisition de la fameuse montre. Le prix du bijou aurait pu construire beaucoup d’écoles et de centres de santé. L’homme qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille aurait pu se passer de cette affaire. Pour ne pas jouer les médecins fumeurs qui interdissent à leurs patients de fumer. Si jamais il s’avère que le chef de la junte de Conakry acheté une telle montre, il lui sera difficile de convaincre le plus crédule de ses concitoyens de sa bonne foi dans sa lutte contre la gabegie financière… »

Pour sa part, L’observateur, dans son numéro 1138 du 30 janvier 2023 a mis à sa Une : « Gouvernement Goumou des mécontentements ? La chute programmée du PM. » A propos, l’hebdomadaire écrit : « Le Gouvernement de transition connait sa première ‘’secousse’’. Une récente décision du Ministre de la Fonction Publique et du Travail fait des grincements de dents au sein de l’équipe dirigée par Dr Bernard Goumou. L’affaire qui a fini par se transporter sur la place publique fait les choux gras des médias. De quoi s’agit-il ? Le 18 janvier 2023, Julien Yombouno, a pris un arrêté nommant des chefs de division des ressources humaines dans plusieurs structures. La Primature y compris. Ce chambardement des DRH pris de « façon unilatérale », selon des sources proches du département de la fonction publique, suscite réprobation et controverses, apprend-on. ‘’La cheffe de cabinet, le secrétaire général n’auraient pas été associés et n’ont donc pas donné leur onction’’, glisse une source sous anonymat alors qu’une autre nuance relevant ce type de nomination relève ‘’du pouvoir discrétionnaire’’ du ministre…

De son côté, La Lance dans son numéro 1355 du 1er février 2023 s’est procès du massacre du 28 septembre 2009 en mettant à sa Une : « Guinée : Procès du massacre du 28 septembre 2009. Blaise Goumou mis à rude épreuve. » Sur la question, le journal écrit que « le Colonel Blaise Goumou a succédé, à la barre du tribunal criminel de Dixinn, au capitaine Moussa Dadis Camara qui termine un interrogatoire record de quinze jours. Les 30 et 31 janvier, ce gendarme qui relevait des services spéciaux du colonel Moussa Tiégbora Camara a croisé le fer avec le parquet et les avocats de la partie civile déterminés à prouver son implication dans le massacre du 28 septembre 2009. Lors de sa première comparution, le 25 janvier, Blaise Goumou avait indexé le lieutenant Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba et son équipe de la garde présidentielle comme étant les tireurs au stade du 28 septembre. Le dixième accusé a défilé à la barre du procès du massacre du 28 septembre 2009 croyait-il que cela était suffisant pour s’exonérer des faits qui lui sont reprochés ? Ce gendarme, incorporé en 1993, récemment promu procureur militaire près le tribunal militaire en formation spéciale de Labé, s’était montré loquace en brossant sa riche carrière. Avant de tâtonner face aux questions d’un parquet surpris de l’entendre déclarer qu’il n’a rien pu faire face aux tirs militaires, sinon abandonner les manifestants désarmés à leur sort… »

A la semaine prochaine !