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À la Une: aux États-Unis, la police critiquée après le massacre d’Uvalde

Le Wall Street Journal parle en Une de « parents texans en colère », à côté de photos de familles de victimes, effondrées, devant les croix érigées dans le cimetière d’Uvalde. « Les autorités ont mis une heure pour arrêter le tireur, soulevant des interrogations sur la réponse des forces de l’ordre », résume le Texas Tribune. « Beaucoup de gens étaient dehors armés jusqu’aux dents, ils auraient pu aller plus vite », estime un témoin de l’attaque dans le New York Times. Un autre rapporte que les parents maintenus au-dehors de l’école étaient tellement bouleversés qu’ils ont tenté, à un moment, de forcer la barrière derrière laquelle les maintenaient les forces de l’ordre. 

Le Washington Post rappelle que cette polémique n’est pas une première : lors du massacre dans le club d’Orlando en 2016, la police avait été critiquée pour avoir attendu des heures avant de rentrer dans le bâtiment et attaquer le tireur. Et après le massacre de l’école de Parkland, en 2018, le responsable des forces de sécurité avait été inculpé, entre autres, pour « négligence envers des enfants », écrit The Hill. Depuis le massacre de Columbine en 1999, rapporte le New York Times, les officiers sont entraînés pour « mettre hors d’état de nuire aussi vite que possible un tireur, sans attendre un groupe tactique ou de l’équipement. » Pour autant, explique l’ancien commandant d’une équipe d’intervention, aujourd’hui formateur, « si faire intervenir la police, cela veut dire de nouveaux blessés, cela devient compliqué. Vous ne voulez pas de nouveaux blessés ».  

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Un accord bipartisan sur les armes ? 

Outre cette polémique, la presse continue de parler de la législation sur le contrôle des armes, et de son éventuelle évolution. Un groupe de sénateurs des deux bords s’est réuni ce jeudi au Capitol, pour discuter d’une possible réforme, écrit Politico. Selon le démocrate Richard Blumenthal, une négociation serait possible sur les vérifications avant achat d’armes, et la confiscation des armes d’un individu s’il constitue une menace. D’éventuelles avancées « modestes », juge le New York Times, qui rappelle que ce jeudi, les sénateurs républicains ont déjà bloqué un projet de loi démocrate destiné à combattre plus efficacement le terrorisme domestique.  

Mais « si le Congrès n’agit pas sur la question des armes, les États le peuvent », estime le Boston Globe, soulignant que la violence liée aux armes est beaucoup moins importante dans les États qui ont des législations fortes les concernant. « Il faut agir vite », prévient le journal, car la Cour suprême a déjà indiqué qu’elle comptait, d’ici l’été, « considérablement affaiblir » la capacité des États à contrôler le port d’armes des Américains en dehors de leur maison.  

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Au Brésil, nouvelle violence policière 

« De nouvelles scènes effroyables d’abus de la part des forces de sécurité publique », écrit G1, le site du groupe de presse Globo : au Brésil, après la violente des forces de sécurité dans une favela de Rio de Janeiro, un nouveau scandale de violences policières s’étale en Une. Dans l’est du pays, à Sergipe, où, rappelle Correio Braziliense, « la létalité policière est la troisième plus élevée du Brésil », « un homme noir a été tué par asphyxie, après avoir été mis par la police fédérale dans le coffre d’une voiture » dont s’échappait du gaz, comme le montent des vidéos très partagées depuis par les réseaux sociaux. Dans G1, la femme de la victime parle d’un « crime », et d’une police qui « se sent légitimée par le président de la République, qui a été le premier à féliciter les policiers pour leur comportement » lors de l’opération dans la favela de Vila Cruzeiro, qui a fait 26 morts. Dans O Globo, la journaliste Flavia Oliveira affirme que « la politique de sécurité du gouvernement de l’État de Rio de Janeiro est fondé sur l’extermination des jeunes noirs résidant dans les favelas – qu’ils soient liés ou non à la vente de drogue ».  

Mort de « l’affranchi » Ray Liotta 

 « Un type bien, qui a joué beaucoup de sales types », écrit le Hollywood Reporter en hommage à cet « acteur intense du New Jersey ». Ray Liotta, l’inoubliable interprète d’Henry Hill dans le film Les Affranchis, de Martin Scorsese, est mort dans son sommeil, en République Dominicaine, alors qu’il tournait un nouveau film. Deadline a réuni les nombreux hommages qui se sont multipliés à l’annonce de sa mort. Lorraine Braco, sa partenaire des Affranchis, écrit : « On me demande toujours ce que j’ai préféré lorsque j’ai fait ce film. Ma réponse a toujours été la même : Ray Liotta ». « Il était trop jeune pour nous quitter », a réagi de son côté une autre star des Affranchis, Robert de Niro. Ray Liotta avait 67 ans.

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