D’après Birahim Seck et Cie, le Sénégal est dans un immobilisme chronique en matière de lutte institutionnelle contre la corruption, exacerbée par les dossiers mis sous le coude par Monsieur le Président de la République, Macky Sall. Selon eux, cet immobilisme chronique se manifeste aussi au niveau de la prévention, par l’absence de loi sur l’accès à l’information, par l’absence de textes sur l’encadrement des financements de campagnes électorales et le financement des partis politiques, par l’obsolescence des textes sur la déclaration de patrimoine et par le fait que le Sénégal s’éternise sur la liste grise en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux. « L’adoption d´une stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020 n’a pas été, jusque-là, d’un grand apport dans la lutte contre la corruption en termes d´efficacité et de mise en œuvre ».
Par conséquent, le Forum Civil réitère ses recommandations formulées depuis plusieurs années. Il demande entre autres au Président de la République Macky Sall de prendre des mesures pour faire cesser l’impunité dans la mauvaise gestion des ressources publiques (Ex. Rapport de la Cour des Comptes sur la riposte contre Covid-19) ; de s’abstenir de maintenir sous le coude des dossiers qui lui sont transmis par les Corps de Contrôle ; de donner suite aux recommandations du Comité de Concertation et de Modernisation de la Justice et de prendre les dispositions pour la concrétisation de l’idée de mise en place d’un Parquet National Financier (PNF).
Avec SudQuotidien.