Après le rapport de la Confédération Africaine de Football sur la non homologation du stade général Lansana Conté de Nongo pour abriter les rencontres internationales, l’adversaire de la Guinée accentue la pression. Ce vendredi 3 février 2023, la présidente du Comité de Normalisation de la fédération guinéenne de football se dit être dans « une désolation ».
C’est une nouvelle qui interpelle les responsables du football guinéen. La délocalisation des rencontres de la Guinée au compte des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2023 à cause de la non homologation du moindre stade du pays.
Pour la présidente du CONOR, c’est » la réputation de la Guinée qui est mise en cause ».
« Je suis vraiment désolée ! Parceque je ne pense pas qu’on puisse souhaiter la délocalisation de nos matchs à l’extérieur. Cela nous dessert. Non seulement il y’a un coût financier, mais aussi on perd notre public. Et Troisièmement, notre réputation est toujours dans des cas comme çà remise en cause. De notre capacité à organiser des matchs. Donc, j’en suis très désolée et malheureusement ça dure quand même depuis longtemps. Parce que c’est la troisième visite officielle de la CAF depuis 2019. Depuis, ils ont toujours envoyé des rapports pour nous dire de faire très attention sur tel et tel aspect du stade et que si ce n’est pas corrigé, cela va nous rattraper », s’est indignée Mariama Satina Diallo.
En dépit des recommandations qui datent depuis 2019, rappelle-t-elle, la Guinée est rattrapée par la négligence.
« Tout ce que je peux vous dire, c’est que la CAF est venue nous présenter son rapport que nous avons et elle a dit qu’on a trois éléments sur lesquels nous devons absolument travailler pour qu’on joue en Guinée. Il s’agit de la pelouse, quant au gazon, il n’est pas de bonne qualité, en plus il y’a une nappe d’eau, il y a tous ces problèmesà régler. En plus, les chaises ne sont pas aux normes internationales de la CAF. Il va falloir donc tout changer dans les alentours du stade. La cour doit être aménagée, bétonnée ou dallée. Parceque les pierres qui sont là-bas, sont des projectiles potentiels. Il y’a d’autres choses… Mais, ce sont les trois qui soient essentielles et necessitaient des corrections de la part de la Guinée pour pouvoir accueillir des matchs à domicile », a-t-elle expliqué.
Depuis l’officialisation de cette localisation des matchs à l’étranger, l’équipe adverse, l’Éthiopie ne cesse de mettre la pression sur la Guinée pour savoir le nom du pays retenu pour abriter le match.
Sur ce point crucial, la première responsable du comité de normalisation affirme être en concertation avec le sélectionneur national afin de trouver le pays.
« On est en train de chercher un pays, et l’Éthiopie nous talonne pour savoir c’est où. Parce que c’est nous qui recevons d’abord. Nous sommes en train de nous concerter avec le sélectionneur pour chercher un pays où on va jouer. Alors que l’Éthiopie ne veut pas venir jusqu’ici. Ce serait loin pour eux. Quant à nous aussi, nous aurions aimé ne pas aller jusque là-bas. Parce que c’est loin de nous. Voici donc des problèmes qu’on aurait pu éviter. Le juste milieu sera celui qui sera le plus convainquant et qui est apte à décider et à convaincre son partenaire », a-t-elle martelé.