C’est dans le secteur Hamdallaye, quartier Sabou, dans la commune urbaine de Mamou, que cet accident de la circulation s’est produit dans la soirée d’hier mardi. Un accident causé par le bulldozer du département de l’Habitat et de l’Amenagement du Territoire.
Selon les informations recuillies sur place par notre correspondant, le chauffeur du bulldozer l’aurait deplacé parce qu’il voulait voler du gas-oil. C’est ainsi il n’a pas emprunté la route nationale mais celle du secteur Hamdallaye.
« Moi, j’etais assis chez moi, on suivait le ballon. Entre-temps, on a entendu un bruit. On a couru pour venir voir parce que nous, on pensait qu’il y avait des blessés. Mais on a vu que personne n’est blessé mais il y avait beaucoup de dégâts. Ça a gaté la cour, le poteau éléctrique, deux motos de deux jeunes. Mais puisque nous sommes citoyens, sur ordre de la gendarmerie et des agents de l’EDG, ils ont dit qu’ils vont réparer ce qu’ils ont gaté….
Ce que j’ai compris dans les explications, c’est depuis Koumi (une zone péripherique de Mamou) qu’ils ont commencé à le poursuivre. Il (chauffeur) cherchait à voler du gas-oil. Comme ils l’ont vu voler, les agents ont dit d’envoyer la machine directement à la gendarmerie. Il y avait même un agent de la gendarmerie dans le bulldozer. Maintenant c’est lorsqu’ils sont arrivés au niveau de la descente de cette colline que l’appreil qui sert de direction s’est gâté. Ça ne braquait plus. Il a tout fait c’est ainsi que la machine est venue taper le poteau pour ne pas rentrer et tuer des gens dans les cours d’à côté », explique Sandaly Sidibé, notable.
Cet accident n’a pas causé de mort mais plusieurs dégâts materiels sont enregistrés. D’abord, deux motos ont été broyées et une cour cassée. Le secteur reste egalement dans l’obscurité.
« On quittait Petel, on est venu jusqu’ici, on a vu la machine descendre. Je me suis dit de s’arrêter ici.C’est comme ça que nous avons vu la machine filer vers nous, on a laissé la moto pour courir parce que nous étions vers le poteau. C’est la moto et le poteau qui ont calé la machine, sinon elle allait faire beaucoup de victimes. Le bulldozer a gâté mes feux rouges et beaucoup de choses », témoigne Mamadou Djouldé Diallo.
Les services de l’Habitat venus pour constater les dégâts ont appelé les citoyens au calme. Ils se sont engagés à réparer les dégâts causés.
Jacques Kamano
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