Lors de la phase des exceptions ce mardi au procès du massacre du 28 septembre 2009, la défense de l’ex-président de la transition, capitaine Moussa Dadis Camara a plaidé pour une liberté provisoire, à défaut le placement en détention de son client.
Selon Me Pépé Antoine Lama a fait savoir que le président du CNDD est en danger à la maison centrale de Conakry où il sejourne avec celui qu’il qualifie de « bourreau » qui attenté à sa vie le 03 décembre 2009.
« Nous plaidons pour une liberté provisoire pour notre client à défaut son placement sous une résistance surveillée. Nous vous rappelons qu’il est placé en détention au même endroit que la personne qui a attenté à sa vie. Je veux parler de Toumba Diakité. Monsieur le président, le 28 septembre, jour de l’ouverture du procès, Toumba est parti à sa rencontre. La vie de client est en danger », dit-il. Dénonçant le fait que Dadis ne s’est pas constitué prisonnier mais plutôt il a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry par courrier.
La défense demande de prendre en compte son statut d’ex-chef d’Etat pour le mettre en résidence surveillée.
Elisa CAMARA, depuis le tribunal criminel de Dixinn