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1.000 km la nuit pour avorter : "Ça fait un peu peur", confie un couple d'adolescents texans.

1.000 kilomètres dans la nuit pour avorter: «C’est un peu effrayant», raconte un couple d’adolescents texans

Photo d'illustration AFP

par charentelibre.fr avec AFP, Publié le 30 juin 2022 14:16

C'était un accident. "Nous ne voulions pas d'enfants ", ont déclaré M., alors âgée de 17 ans, et son petit ami. Cependant, dans l'État très conservateur du Texas, les lois sur l'avortement sont très limitées. Leur seule solution  : parcourir environ 1 000 kilomètres pendant la nuit pour atteindre et revenir au Nouveau-Mexique.

Quelques mois après leur relation, une jeune de 17   ans " M " apprend qu'elle est enceinte de son petit-ami de 19  . Ils n'avaient aucun doute sur ce qu'ils devaient faire  :" Nous ne voulions pas d'enfants ", a-t-elle dit. Cependant, dans l'État très conservateur du Texas, les lois sur l'avortement sont très limitées. Leur seule solution  : parcourir environ 1 000 kilomètres en une nuit pour atteindre le Nouveau-Mexique.

Je m'en fiche jusqu'à ce que je sois dans cette situation.

Un couple vivant dans la grande ville de San Antonio et préférant rester anonyme en raison de conditions politiques tendues, le Texas interdit l'interruption spontanée de grossesse par battement de cœur 1 Il y a quelques mois, généralement vers l'âge de 6 ans, j'ai commencé sortir ensemble pendant quelques semaines, alors que de nombreuses femmes ne savaient même pas qu'elles étaient enceintes. Au départ, cela n'avait pas beaucoup d'effet sur " M ". " Je m'en fiche jusqu'à ce que je sois dans cette situation ", explique-t-elle.

Trop jeune pour être mère

" 6 semaines rien ", a ajouté " L " augmentation. Tenir la main de sa petite amie. " M " se sent trop jeune pour la mère. Pour son associé employé par une petite entreprise, le principal obstacle est l'argent. " J'ai grandi dans une famille pauvre et n'ai grandi qu'avec ma mère, donc je sais à quoi ça ressemble. Je ne veux pas que mon fils ou ma fille vive ce que j'ai vécu. Je veux qu'ils aient une vie meilleure ",témoigne-t-il.

" Ils ne choisissent pas "

Le couple a utilisé le site pour trouver la clinique la plus proche en fonction de l'âge, du lieu de résidence et du stade de la grossesse. .. Certaines options au Texas ont été rapidement anéanties. " Je ne voulais pas prendre le risque de détecter mon rythme cardiaque et d'interdire l'avortement ", " M ". Par conséquent, " M " et " L " ont dû suivre le chemin du Nouveau-Mexique, un État où l'avortement est encore possible.

J'ai été agréablement surpris de pouvoir faire une réservation vendredi prochain, mais j'ai dû parcourir plus de 1 800 kilomètres aller-retour pour rejoindre la clinique. Leur plan  : Dès que " L " quitte le travail, ils partent à 22h le jeudi et reviennent le vendredi matin peu après la consultation. Pour rester éveillée, " L " a bu des boissons énergisantes et " M " a déjà ressenti les premiers effets de la grossesse.

Appelez dans les 2 jours pour vérifier la situation.

Après neuf heures de route, ils ont traversé la frontière du Nouveau-Mexique vendredi matin et sont arrivés dans une clinique près de Santa Teresa quelques minutes plus tard. Sur le parking, deux manifestants leur ont crié de revenir sur leur décision. " Ils ont essayé de nous parler, mais ce n'est pas à eux ",croient en " L ".

" C'est un peu effrayant "

L'échographie montre que " M " est enceinte de 8 semaines-Nouveau C'est bien en dessous de la limite fixée par Mexique. J'ai écouté " M ", des cheveux blonds cascadant sur un haut noir, des documents signés et des instructions détaillées. " Vous allez prendre la pilule maintenant. Demain à la maison, prenez-en quatre autres ", expliquent les professionnels de la santé," J'ai ressenti des douleurs abdominales "et averti que je saignerais. " Appelez dans les 2 jours pour vérifier la situation. "

Ensuite, l'obstétricien et le gynécologue lui ont donné un comprimé de mifépristone, j'ai remis une enveloppe avec des instructions, une urgence numéro de téléphone et quatre verrous de misoprostol. " C'est un peu effrayant ", " M " a dit quand il est retourné dans la salle d'attente. Elle a choisi de ne pas en parler à sa mère, même si elle était convaincue que" elle comprendrait ". " Je sais que je ne fais rien de mal, mais je suis un peu gêné de voir les gens te juger. "9 heures Il y a une voiture devant eux, mais " L " promet qu'il n'est pas fatigué. " Je suis prêt à rentrer chez moi et à laisser tomber." »