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1 300 armes déposées en Charente

1 300 armes déposées en Charente
Juliette Bruneau, sous-préfète de Confolens, aux côtés du commandant Gauci.

Photo Julie Desbois

Par Céline GUIRAL - c.guiral@charentelibre.fr, publié le 2 décembre 2022 à 19h28.

Au total, 1 300 armes ont été déposées par les Charentais, du 25 novembre au 1er décembre, dans le cadre de l’opération de récupération des armes illégales.

Ce n’est pas tout à fait un cabinet de curiosités. Plutôt, un échantillon parfois assez insolite des quelque 1 300 armes* récupérées en Charente au cours de la semaine passée dans le cadre de l’opération inédite d’abandon simplifié d’armes à l’État. Celle-ci, entamée...

Ce n’est pas tout à fait un cabinet de curiosités. Plutôt, un échantillon parfois assez insolite des quelque 1 300 armes* récupérées en Charente au cours de la semaine passée dans le cadre de l’opération inédite d’abandon simplifié d’armes à l’État. Celle-ci, entamée le 25 novembre dernier et qui a pris fin vendredi, à 17 heures, « a été, contre toute attente, un franc succès », déroule Juliette Bruneaud, sous-préfète de l’arrondissement de Confolens. Face à elle, se mêle dans une pièce de la brigade de Ruffec, fusils de chasse, armes de poing, armes à feu mais également, plus surprenant, un fusil à pompe et même, une impressionnante arbalète. Des objets inattendus, « souvent le fruit d’héritages un peu encombrants », note le commandant Gauci de la brigade de Confolens.

Au total, trois points de collecte avaient été mis en place : au commissariat d’Angoulême ainsi qu’au sein des brigades de gendarmerie de Cognac et Ruffec.

Chiffres « inattendus »

Pour rappel, l’opération a compté deux volets. Celui, d’abord, de la mise en conformité avec la réglementation pour les détenteurs d’armes illégales. Au total, en Charente, 282 comptes SIA (pour système d’information sur les armes) ont été ouverts durant cette semaine pour 673 armes enregistrées. « Sur la partie abandon », détaille Juliette Bruneaud, « près de mille armes longues ont été collectées, 240 armes de poing et 78 armes à feu et de défense ». Des chiffres « assez inattendus » pour les forces de sécurité intérieures ainsi que les services de l’État chargés de l’opération. À tel point que « nous avons dû renforcer les effectifs notamment en préfecture et sous-préfectures qui ont géré le volet conservation et enregistrement des armes », poursuit Juliette Bruno. Sept déplacements à domicile ont été opérés par les gendarmes et policiers afin de récupérer des armes au domicile de « personnes rencontrant des difficultés de mobilité ».

Le chiffre des munitions restituées est, lui, de 36 000. « Uniquement des moins de 20 mm », note le commandant Gauci.

Si l’opération d’abandon d’armes s’est achevée vendredi, « il faut absolument préciser que la fin de cette semaine d’opération ne signifie en rien que les gens n’ont plus la possibilité soit d’enregistrer les armes qu’ils détiennent, soit de s’en débarrasser », insiste la sous-préfète. Ajoutant que la démarche classique pour l’abandon peut se faire via un formulaire Cerfa et en se rendant « auprès de la police et de la gendarmerie ». Concernant l’ouverture du compte SIA, celui-ci peut s’opérer auprès des services de l’État, en préfecture. Plus qu’à dégainer.

* Chiffres non consolidés, au jeudi 1er décembre, 17 heures.