150 hectares de forêt engloutis dans la fumée, ravageant le Sud Charente

DDes flammes dantesques, visibles à des kilomètres, traversent les nuits des habitants de Boisbreteau et de Bors du lundi au mardi soir. Un incendie de forêt sans précédent s'est déclaré vers 22h00, brûlant environ 150 hectares de pinède. Il a également attaqué des lignes à haute tension qui ont dû être coupées, privant d'électricité 200 foyers. 300 pompiers ont été mobilisés. Une trentaine d'habitants dont les habitations étaient menacées par l'incendie ont été évacués. Ce mardi soir, la situation s'améliorait, mais c'était loin d'être arrangé. .

DDes flammes dantesques visibles à des kilomètres ont écourté la nuit pour les habitants de Boisbrteaux et Bors de lundi à mardi. Un incendie de forêt sans précédent s'est déclaré vers 22h00, brûlant environ 150 hectares de pinède. Il a également attaqué des lignes à haute tension qui ont dû être coupées, privant d'électricité 200 foyers. 300 pompiers ont été mobilisés. Une trentaine d'habitants dont les habitations étaient menacées par l'incendie ont été évacués. Ce mardi soir, la situation s'améliorait, mais c'était loin d'être arrangé. Les flammes ont cessé de se propager et les pompiers ont entrepris des fouilles minutieuses pour éviter une restauration.

Le lieutenant-gouverneur Sebastian Lupetti a passé la nuit près du feu et n'est parti que tard dans la matinée. Il avoue," n'est pas un spectacle familier en Charente, "pour cause, 300 hommes d'une dizaine de départements (Charente, Charente-Maritime, Gironde, Landes) de sapeurs-pompiers étaient mobilisé. , Loire Atlantique, Lot et Garonne, Vienne, Côtes d'Armor, Mayenne, Ile et Vilaine, Haute Vienne). Sébastien Lupetty met aussi l'accent sur ce mouvement de solidarité, notamment des Girondins. " a licencié " après des interventions à Teste-de-Buch et Landiras en juillet dernier. D'un point de vue logistique, il y avait environ 60 camions citernes d'incendie de forêt (CCF) sur le site. Ils étaient appuyés par un hélicoptère bombardier de surface utilisé pour la reconnaissance, un hélicoptère " Dragon " et deux Canadair.

Terrain inaccessible, pompier épuisé

David Vergnaud est lieutenant-colonel des pompiers. Toutes les personnes présentes aujourd'hui se sentent épuisées. Depuis des semaines, les incendies sévissent en Sud Charente et font rage depuis des jours. Laisse une ombre de bombes incendiaires. David Vergnaud confirme que l'homme est épuisé. " Nous étions déjà à des niveaux de fatigue très élevés, et ce feu supplémentaire aggravait la situation. » A 11h00, le LieutenantCharente Pompier Big Boss Sous-commissaire et colonel Bruno Future

Maîtriser 150 hectares d'incendie, c'est : , c'est-à-dire parcourir une surface équivalente à 210 terrains de football en flammes à la recherche d'évents, de dizaines d'engins jonchant le chemin de Vergno et, pour la plupart tous, frappant des hommes et des femmes. " C'est long et difficile. Ces incendies sont très graves, la fatigue est brutale, et cela signifie tout en termes de danger pour les pompiers. " , ccomplète le sous-préfet. Le colonel Future admet que le travail n'est pas fait. " Il faudra une semaine pour réparer le feu." »

En plus de la fatigue, le terrain n'a pas facilité le travail des pompiers. Les pins denses rendent difficile la traversée du massif. Une situation qui nécessite un appui aérien... et plonge le maire de Boisbreteau, Gaël Tettoin, dans une rage sourde. Cela s'est avéré trop coûteux pour les petites municipalités et le financement public était un véritable casse-tête administratif. L'intensité partagée par de nombreux élus des communes voisines, comme Marie-Hélène Goufrin, maire de Chirac,, interrogée il y a quelques jours après un incendie dans sa communeGaël Tetoin s'est réveillé toute la nuit, épuisé.

" J'ai 87 ans a dû quitter la maison à 1h du matin "

Boisbreteau, 130 habitants  : Le feu choque inévitablement. Une salle des fêtes a été aménagée en urgence pour accueillir une trentaine de personnes ayant fui leur domicile. Matelas gonflables, boissons, chargeurs de portables... " Quand j'ai quitté la maison, je ne savais pas si je la reverrais un jour. Les flammes étaient juste derrière moi, à 300 mètres. » Olivier et Virginie, évacués de Bors vers 1h00 du matin, ont emmené leurs trois enfants avec eux, et si la nuit était longue ils seraient impressionnés par l'accueil." les affaires prenaient 15 ou 20 minutes. A pris 3 jours. Deux plus petits [âgés de 2 et 4  ], d'autre part, le grand gars a 11 ans et comprend ce qui se passe, et quand il quitte la maison cette nuit-là, pouvons-nous revoir la maison ? »

A une autre caisse, Odette Brousset attend hagard devant la mairie 87 ans, tard dans la nuit évacuation violente.`` J'ai des médicaments pour la thyroïde, laissez-moi aller les chercher. Non. Je n'ai pas pu les prendre ce matin. Hier soir, je me suis allongé et je n'ai pas pu dormir à cause de l'anxiété. J'ai des chats, des poulets et un congélateur, et je ne pense pas que mon village ait plus d'électricité  » Même de mémoire ancienne, le théâtre est un travail.`` Dans un tel petite ville, nous pensions toujours que nous étions en sécurité... ''