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L’épreuve mancelle attire des dizaines de milliers de spectateurs étrangers aimantés par la bataille sur la piste et par l’ambiance hors norme, de jour et surtout de nuit.
À des dizaines de kilomètres à la ronde, le grondement des moteurs prend aux tripes, fort, puissant, enivrant. Le cœur s’emballe, déjà, les sens s’affolent. Un avant-goût de ce qui attend le spectateur des 24 Heures du Mans autour du circuit de la Sarthe. Pour cette édition du centenaire, disputée à guichets fermés, ils seront près de 300.000 fans absolus à profiter, et mettre l’ambiance, de cet événement hors norme, ce samedi et dimanche. Attirés par la légende, la vitesse, les pilotes, les records en tout genre (pointe à 405 km/h pour la WR Peugeot de Roger Dorchy en 1988, distance de 5410,713 km avalés par l’Audi R15+ TDI en 2019, dix-neuf succès pour Porsche entre 1970 et 2017, treize pour Audi, neuf pour Ferrari…).
Il y a onze ans, l’info avait surpris les non-initiés n’ayant jamais mis les pieds au Mans. Pour la réputée société National Geographic, les 24 Heures du Mans constituaient bien la compétition sportive numéro un dans le monde auquel tout amateur de sport se devait d’assister…
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