Un avion Rafale sur la base aérienne de Saint-Dizier.
Un avion Rafale sur la base aérienne de Saint-Dizier.
Un avion Rafale sur la base aérienne de Saint-Dizier. Florian Flahault

REPORTAGE - Il y a deux semaines, ils ont escorté «l'avion fantôme» au-dessus de la France. Un centre opérationnel veille sept jours sur sept, 24h sur 24. Avec les chasseurs, ils sont l'élite de l'armée de l'Air et de l'Espace. Leur mission : protéger le ciel français.

Il faut serpenter une dizaine de minutes dans les hauteurs de Lyon pour atteindre la base aérienne 942. Il est 10 heures, et le soleil se lève doucement dans le ciel. Hormis le sifflement du vent sur la voiture, aucun bruit ne se distingue. Ni grondement de moteurs, ni hélices qui tournent. Surprenant, à l'approche d'une base de l'armée de l'Air et de l'Espace. «La petite particularité de cette base est qu'elle n'a pas d'avion, sourit notre guide. Nous sommes dans le centre névralgique des opérations. C'est ici que la défense aérienne de la France se passe.»

C'est dans ce lieu ultra-sécurisé qu'il y a deux semaines, une opération a été coordonnée pour escorter un «avion fantôme» au-dessus de la France. Après avoir été prévenu qu'un Cessna 551 venait de pénétrer sur le territoire national sans donner signe de vie, le centre national des opérations aériennes (CNOA) a envoyé deux Rafale prendre contact avec le pilote. Et à la grande surprise de tous, personne n'était visible dans le cockpit…

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