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5 choses à savoir sur la saison de skicross

Bastien Midol (dossard vert), lors des JO de Pékin. (Christophe Pallot/ZOOM/Presse Sports)

Bastien Midol (dossard vert), lors des JO de Pékin. (Christophe Pallot/ZOOM/Presse Sports)

Val Thorens accueille la première étape de la Coupe du monde de skicross cette semaine. Voici 5 choses à savoir sur cette nouvelle saison, où après le raté des JO de Pékin (pas de médaille, comme en 2018), les Français seront encore attendus sur les podiums.

Dorine Besson 06 décembre 2022 à 16h37

Le coach Michel Lucatelli, quatre ans après

Après un passage dans le staff de l'alpin, voilà de retour l'homme qui a accompagné les Bleus de 2008 à 2018, avec notamment le triplé historique français aux JO 2014. Michel Lucatelli a donc retrouvé en avril dernier l'équipe de France de skicross, assisté de deux de ses anciens coureurs : Sylvain Miaillier (101 départs en Coupe du monde, 1 victoire) et Arnaud Bovolenta (médaillé de bronze aux JO 2014). « Bien sûr, l'objectif est toujours d'être performant, sur les podiums, les victoires, affirme Lucatelli. Il y a des athlètes qui ont un profil à gagner le général de la Coupe du monde, et qui ont aussi le profil pour être très bons sur une journée. On a des objectifs élevés, avec les anciens et les nouveaux. »

Le retour de l'infirmerie d'Alizée Baron et Marielle Berger-Sabbatel

Les deux leaders de l'équipe de France féminine fêtent leur retour sur le circuit de Coupe du monde à Val Thorens, une reprise en douceur avec l'objectif d'être compétitive à 100 % en janvier. Alizée Baron comme Marielle Berger-Sabbatel ont vécu une année compliquée et ont toutes deux manqué les JO. Berger-Sabbatel, auteure de deux podiums la saison dernière, a souffert d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et d'une lésion du tendon rotulien fin décembre, mettant un terme à sa saison. 17e ce mardi lors des qualifications à Val Thorens de la première manche de Coupe du monde, elle ne s'est pas qualifiée pour la première finale.

Baron s'est elle bien envolée à Pékin pour les JO, mais la médaillée de bronze des derniers Mondiaux a dû déclarer forfait le matin même de la course olympique, victime de douleurs aux dos. « Je ne suis pas encore à 100 % mais les derniers signes sont encourageants », apprécie Baron, 9e ce mardi, qualifiée pour les phases finales de jeudi, comme la championne de France Jade Grillet-Aubert (13e), 5e du général la saison dernière.

Alizee Baron, lors de la Coupe du monde de Val Thorens l'an dernier. (Christophe Pallot/ZOOM/Presse Sports)

Alizee Baron, lors de la Coupe du monde de Val Thorens l'an dernier. (Christophe Pallot/ZOOM/Presse Sports)

Un ticket sur deux pour les attendus Terence Tchiknavorian et Bastien Midol

Respectivement deuxième et troisième du général de la Coupe du monde l'an dernier, Terence Tchiknavorian et Bastien Midol ont vécu différemment cette ouverture de la saison, eux qui ont été embêtés par des petites blessures dans leur préparation (problèmes de dos pour Tchiknavorian et un doigt de pied cassé pour Midol). Seul Midol, vice-champion du monde en 2015, a décroché son ticket pour les phases finales de jeudi (11e), Tchiknavorian ayant pris la 35e place.

Midol fait partie des sept skieurs français placés dans le top 32 qualificatif de ce mardi, avec Youri Duplessis Kergomard (10e), Morgan Guipponi Barfety (12e), Jonathan Midol (27e), Nicolas Raffort (30e), Melvin Tchiknavorian (31e) et Romain Mari (32e).

Trois ex-skieurs alpins en couveuse

À l'image d'un François Place, champion du monde de skicross en 2019, qui a connu une première carrière en alpin, trois transfuges alpins ont intégré l'effectif tricolore cet été : Eliott Piccard (22 ans, 5 départs en Coupe d'Europe), Evan Klufts (25 ans, 71 départs en Coupe d'Europe) et Nicolas Raffort (31 ans, 62 départs en Coupe du monde et 2 victoires en Coupe d'Europe). Seul ce dernier a été sélectionné pour Val Thorens, et a bien décroché sa place pour les phases finales de jeudi, prenant la 30e place des qualifications ce mardi. Les autres doivent encore grappiller des points sur le circuit FIS pour figurer en Coupe du monde.

Les Championnats du monde en février

En parallèle du circuit de Coupe du monde dans cette saison post-olympique, les Bleus donnent aussi rendez-vous en février prochain, aux Championnats du monde de Bakuriani, en Géorgie (18 février - 5 mars). Si le vice-champion du monde François Place (et médaillé d'or en 2019) a pris sa retraite cet été, Alizée Baron, double médaillée de bronze (2019 et 2017) sera attendue. Depuis 2013 (soit sur cinq éditions), il y a toujours eu au moins un Français sur le podium mondial.

Deux finales jeudi et vendredi à Val Thorens

En une seule étape à Val Thorens, deux manches de Coupe du monde seront jouées. Ce mardi, neuf Tricolores ont décroché leur billet pour les phases finales de la première manche, jeudi. Mercredi, une deuxième épreuve de qualifications aura lieu, pour les phases finales de vendredi.

publié le 6 décembre 2022 à 16h37