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A Angers, le vent déplace les pierres du Monastère de Ronseley

"D'habitude je n'aime pas beaucoup l'église, mais c'était bien !" Je n'ai pas beaucoup aimé... mais j'y suis retournée je veux."Clignote dans une lumière nouvellement découverte et deux enfants (en petit groupe) réagissent lentement. Avec leurs compagnons, ils découvrent que le compositeur Pascal Dusapin est installé dans la nef du Monastère de Ronseley (1). C'est l'un des premiers exemples d'une telle quantité de voûtes vu en France sur les longs navires du XIsiècle ausiècle.

Qu'est-ce que le jeune visiteur a noté ou goûté ? Une œuvre onirique née de l'imaginaire de Pascal Dusapin. Homme de notes autant qu'homme de dessins, il a toujours aimé"essayer d'oublier un peu la musique". Des milliers de lignes et de points projetés sur des panneaux de tulle, des murs d'église de monastère, des voûtes, ondulant, évoluant, se transformant au gré des programmes informatiques aléatoires, comme autant d'étoiles dans un cercle de danse majestueux.Un rêve nocturne de Shakespeare du milieu de l'été.

Chuchotez une histoire mystérieuse à vos oreilles, à moins que la racine des cheveux gracieuse ne rappelle l'élégante calligraphie orientale. Plongée dans l'obscurité, elle peut aussi s'apaiser ou s'apaiser en étant diffusée dans la nef par le bruit du vent, tantôt la caresse de la lumière, tantôt le coup de vent.

Patrimoine, étape de création

Fondé en 1028, le Monastère de Ronseley fait l'objet d'une campagne de restauration de grande envergure qui prendra des années, avec cinq personnes à Angers. Plus tard (au XVIesiècle), le nom vient de la légende selon laquelle une statue de Notre-Dame a été trouvée dans les buissons de Bramble au sous-sol. Mérimée lui-même inscrit le monastère au registre des monuments historiques.

"Ce que nous voulons faire revivre à travers la création moderne, c'est l'écrin d'un patrimoine exceptionnel", une équipe de la ville multipliant les projets pour accompagner la redécouverte de la famille d'Anjou. L'assistant culturel Nicholas Dufetel explique les trésors de leur capitale. Musicologue, il aime particulièrement mêler ses sorts d'art préférés à d'anciens souvenirs de pierre. Ainsi, le programme « Angers pousse le son », lancé pendant la crise sanitaire, amène des artistes de tous horizons musicaux à travailler et à enregistrer dans différents quartiers de la ville, de la chanteuse pop Yael Naim à la violoncelliste classique Astrig Siranossian. Comme beaucoup de studios nouveaux et passionnants.