A Bruxelles, les étrangers vivent dans une bulle

Bruxelles est une ville d'étrangers. Bien sûr, ils y sont particulièrement abondants, non seulement pour l'activité économique, mais aussi parce que la capitale abrite la plupart des institutions européennes, le siège de l'OTAN et de nombreuses organisations internationales. François Foret, politologue travaillant à l'Université libre de Bruxelles, s'est penché sur"Les perceptions du public sur l'existence des organisations internationales à Bruxelles"dans une étude qui vient de paraîtredans une revue scientifique. 36} Brussels Study Et j'ai relayésur lesite de la RTBFavec le titre. Ne les regarde pas trop.".

François Foret estime que le nombre d'étrangers nés à l'étranger est d'environ 220 000 et augmente rapidement. Cependant, les étrangers ont tendance à se protéger. Cette auto-séparation est prise en charge par. Acteurs tant publics qu'économiques […] à faibles revenus par le réaménagement de quartiers spécifiques destinés aux « Européens aisés » et mettant délibérément l'accent sur la production d'équipements, d'immobilier et de services marchands qui chassent les autres Population immigrée.

Selon les chercheurs, on aurait tort d'opposer les expatriés aux résidents. Car les frontières sont particulièrement économiques et non nationales  :

"Dans tous les cas de points, de l'urbanisme aux clubs sportifs, c'est un élément socio-économique et culturel. C'est une logique de "l'auto-séparation internationale" qui mélange les éléments du monde, et les politiques publiques ont peu d'influence sur cette logique ou ce renforcement. Il [Lawrence, 2012].