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Le groupe LFI, présidé à l’Assemblée nationale par Mathilde Panot (ici au centre, lors du projet de loi sur le pouvoir d’achat, le 18 juilet), déposera une proposition de loi du député antispéciste Aymeric Caron visant à interdire la corrida. François BOUCHON/Le Figaro

L’ordre du jour de la prochaine niche parlementaire sera déterminé par le MoDem, allié de la majorité. Mais celles de La France insoumise et des Républicains se profilent déjà.

«Sous la législature précédente, elles permettaient déjà de faire monter la pression. Là, ça s’annonce encore plus casse-gueule… Il va se passer des choses», ricane un parlementaire de l’opposition. Ce fin connaisseur des arcanes du Palais Bourbon, député depuis plusieurs mandats, regarde d’un œil malicieux l’arrivée prochaine dans l’Hémicycle des niches parlementaires.

Ces journées, accordées une fois par session ordinaire à chaque groupe représenté à l’Assemblée nationale, leur donnent la possibilité de déterminer l’ordre du jour en déposant des propositions de loi (PPL). Lors du quinquennat précédent, en 2019, c’est d’ailleurs grâce à l’une d’entre elles que le député LR Aurélien Pradié avait réussi à faire voter sa proposition de loi contre les violences faites aux femmes, obligeant le gouvernement de l’époque à déclencher une procédure accélérée pour ce texte et coiffant au poteau l’exécutif, qui venait de lancer un «Grenelle» et souhaitait légiférer sur ce même sujet.

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