Réservé aux abonnés

L’entrée de Kensington Palace Gardens, réputée l’avenue la plus chère de Londres. Transparency International estime à 6,7 milliards de livres le patrimoine acheté avec des fonds suspects, en majorité dans les quartiers chics de Londres, dont 1,5 milliard par des Russes. PETER NICHOLLS/REUTERS

RÉCIT - Selon une enquête de Transparency International, de nombreux propriétaires londoniens sous sanctions ont refusé de se dévoiler.

Correspondant à Londres

«Londongrad» tient encore. Censées être pilonnées par les services britanniques depuis que le canon gronde en Ukraine, les troubles fortunes russes résistent en partie à la pression. La nouvelle législation mise en place par Londres ne les a pas toutes forcées à sortir du bois. Selon une enquête de Transparency International, plus de la moitié des propriétaires douteux ont refusé de se dévoiler. Et parmi eux, des oligarques russes pourtant dans le collimateur des Occidentaux.

Plus de 52.000 biens immobiliers seraient encore détenus de façon anonyme au Royaume-Uni, malgré l’entrée en vigueur de règles obligeant à dévoiler l’identité des propriétaires. Transparency estime à 6,7 milliards de livres ce patrimoine acheté avec des fonds suspects, en majorité dans les quartiers chics de Londres, dont 1,5 milliard par des Russes. Une majorité de ces propriétés seraient détenues par le biais de sociétés offshore, enregistrées par exemple aux îles Vierges britanniques ou au…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.

La rédaction vous conseille