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Sans lycée, la plupart des familles devraient renoncer à l’expatriation. Tycho talk/shansov.net/Licence Creative Commons

L’établissement, qui constitue le cœur battant de la communauté française, a été frappé par une vague de départs avec moins de 700 élèves inscrits cette année, contre 1250 l’an dernier.

Liouba Chenesseau a le sourire. Cette Franco-Russe est la maman de deux élèves du Lycée français Alexandre-Dumas de Moscou (LFM), l’un en CM1, l’autre en CP. Pour eux, contre toute attente, la rentrée s’est bien passée. Après six mois d’école «à distance», - une conséquence de l’«opération militaire spéciale» en Ukraine -, ses enfants et leurs petits camarades ont eu la joie de se retrouver «en vrai». Un gros soulagement pour les familles confrontées à une longue période d’incertitudes sur l’avenir de l’établissement.«Nous n’avons eu la confirmation de la réouverture de l’école qu’au mois d’août», confie Liouba Chenesseau, par ailleurs secrétaire de l’association des parents d’élèves du LFM.

Certes, la guerre se poursuit et l’atmosphère reste chargée à Moscou. Pourtant, le 2 septembre, six cent soixante-dix élèves, de la maternelle à la terminale, ainsi que l’ensemble du corps enseignant ont répondu présent. Les trois sites du LFM, dont l’imposant immeuble de brique hébergeant le collège…

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