Vu du Royaume-Uni.
Dans la capitale russe, le président chinois a l’occasion de se poser en homme d’État obnubilé par la paix en Ukraine, tout en sachant pertinemment qu’aucune des deux parties n’est prête à négocier, analyse la presse britannique.
“Xi Jinping ne va pas à Moscou pour faire la paix”, balaie d’emblée The Sunday Times. Quoi qu’en dise le Kremlin dans un communiqué publié lundi 20 mars. Cette visite de quarante-huit heures dans la capitale russe vise seulement à faire illusion sur ce plan. À “donner l’impression” que le président chinois “s’efforce de mettre fin à la guerre en Ukraine”, assure l’hebdomadaire londonien.
“Xi sait pertinemment que l’arrêt des combats n’est pas pour demain, mais il peut ainsi se poser à peu de frais en grand homme d’État obsédé par la paix dans le monde.”
Même son de cloche dans The Observer, autre grand journal dominical de la capitale britannique : “Pékin cherche à se donner l’image d’un intermédiaire honnête.” Il faut dire que Xi Jinping débarque chez son partenaire russe fort d’un “accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran conclu grâce à l’entremise de la Chine”, début mars. La preuve, soutient Pékin, de sa capacité à devenir un acteur “impartial” des relations
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