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A Roumazières, déchets et suspicion de toxicité

La fermeture administrative de la décharge a été forcée en 1983 après la révélation de l'existence de fûts suspects. Le traumatisme de cette époque - on avait peur des déchets nucléaires - perdure encore aujourd'hui, alors que des rumeurs refont régulièrement surface. Potentiel de pollution de l'air, du sol et de l'eau dans la région.

" Les résultats sont encourageants. Le site est surveillé de près, mais il y a des problèmes de transparence. Et surtout l'avenir de ce site nous laisse perplexe." "a souligné Benoît Savy, président de la communauté de communes de Charente Limousine. Véritable transparence des résultats de l'analyse réalisée par le bureau d'études sous l'autorité de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe).

Concernant la réalité des déchets entreposés à Affit, le groupe Rhône-Poulenc (désormais dissous au sein d'Aventis) a déclaré que les dioxines " douces }" et 250 tonnes de résidus de produits phytosanitaires. D'autres déchets provenaient de l'Institut national de chimie appliquée (aujourd'hui Ineris), d'EDF ou du site de la Grande-Paroisse à Rouen.

Sarcophage en béton

D'importants travaux " Sécurité " ont commencé en 2004. }"était en cause. Autour des déchets toxiques, un sarcophage en béton (10 mètres de profondeur et 420 mètres de long) a été construit autour de la fosse pour limiter les entrées d'eau. Tous ont été recouverts d'une membrane pour ce faire, et le contrôle de le lixiviat (le jus issu de la décomposition des déchets) est réalisé depuis. Le principe selon lequel les quatre mètres d'argile grise compacte sur lesquels reposent les déchets résiste

En 2004, d’importants travaux de « sécurisation » sont engagés sur le site de l’Affit. Un sarcophage en béton est réalisé.
En 2004, d'importants travaux de " sécurité " ont été réalisés chez Affit. Un sarcophage en béton est fabriqué.

F.B.

Le défi d'aujourd'hui est simple  : les sites sont surveillés de près et la transparence promise en 2004 est une réalité. Cela n'a jamais été le cas. Ni la préfecture ni l'Adme n'ont informé le public. C'était pourtant la promesse d'Hugues Bouziges, qui avait été gouverneur en 2004. Il a fallu quelques semaines à la Charente pour nous envoyer un communiqué de presse sur le sujet (lire l'encadré).

Collecte de fonds d'ici 2029…

C'est encore plus embarrassant que les choses aient changé. Étape clé pour assurer le suivi, l'arrêté préfectoral relatif à la durabilité des services publics (SUP) n'a été signé que le 15 décembre 2015 après des demandes répétées des élus de la rizière. Pour le reste des informations, merci de vous référer aux signalements mis en ligne sur les sites Préfectures ou Géorisques. Les producteurs » ont mis en cause les accords de cofinancement des travaux de gestion, de surveillance environnementale et d'entretien, estimant avoir suffisamment payé. Le Ministère de l'Ecologie est" vérifié". La société a effectué un paiement en espèces en août 2019. Le montant est inconnu, mais il couvre grosso modo les frais de surveillance du site (environ 500 000 euros par an) jusqu'en 2029.

Les habitants pensent que des choses leur sont cachées.

La carrière est devenue un ``site avec un gestionnaire défaillant'' et le ministère en transférera la gestion à l'Ademe en juillet 2019, en tant que maître d'ouvrage spécifiquement chargé du suivi environnemental. Approuvé. Plus important encore, comme l'indique un document préfectoral," des efforts ont été faits pour mieux comprendre les mécanismes d'infiltration de l'eau dans les masses de déchets qui produisent de grandes quantités de lixiviats à traiter. », le des travaux semblent être nécessaires sur les drains, les clôtures et les stations de pompage des lixiviats... et nécessitent une expertise en géomembrane...

" Lors de la dernière réunion du comité en novembre 2021, j'ai demandé à un question bien précise. Nous souhaitons avant tout que la préfecture soit clairement informée de ce qui fonctionne et comment. Le solde s'épuise en 2029. Cdc a des capacités environnementales, donc je ne veux pas finir par gérer ce site. Les élus veulent savoir qui va payer. Et nous devons communiquer plus ouvertement pour éviter les peurs et les rumeurs. Les habitants pensent que les choses sont cachées », ​​explique Benoît Savy.

Sandrine Précigout, maire de Terre-de-Haute-Charentes, commune avec une ancienne décharge, considère ce dossier" le plus important actuellement".  : " est sur mon bureau." J'ai besoin de savoir ce que l'avenir réserve à ce site. Forcément, les habitants s'inquiètent. » Site secret. Après 40 ans, personne ne sait ce qu'il y aura sur l'argile. Une partie seulement de la friche Chaignaud-Taracole de La Rochefoucauld (lire l'encadré).

La Charente a déjà connu des atermoiements quant à la prise en compte de la contamination de l'ancienne usine Saft d'Angoulême, où elle a également mis plusieurs années à être enfin traitée.

 Préfecture : " Gestion de la situation environnementale " augmentation. 66} " Ce site est géré par l'Ademe pour le compte de l'État. Les travaux d'amélioration et d'entretien réalisés depuis les années 1990 ont jusqu'à présent contribué à la gestion de l'environnement. Le Comité de suivi du site se réunit annuellement, regroupant les services de l'État ( d'Oréal, sous-département de Confourin), élus locaux et adèmes pour discuter en toute transparence. Le dernier rendez-vous était le 23 novembre 2021. que la situation environnementale est maîtrisée. Il a été convenu que la commission de surveillance devrait être informée plus régulièrement par l'Ademe et la Dréal avant l'assemblée générale, les agents recherchant désormais plus d'informations auprès de l'État. Une information que la mairie peut relayer auprès des riverains. »

Menace sur la source de La Touvre, Friche Chaignaud-Taracole 

Inquiétude pour la Charente Il y a un autre site qui fait ça : celui de la Friche de Chaignaud-Talacol à La Rochefoucauld, où une partie du site est dépolluée pour 3 {121} millions d'euros dans un autre secteur " de grandes quantités " semblent contenir du trichloroéthylène. Commune La La Rochefoucauld - Un élu de la commune des Portes du Périgord a déclaré : " Cette pièce est inédite et appartient toujours à Mechaplast (aujourd'hui Novares ndlr), sans accord de résiliation. D'autant plus que nous sommes sur la frontière qui concerne la source de la rivière Toubre, il est important de savoir exactement ce qu'il y a là-bas. Jean-Louis Marceau, maire de La Rochefoucauld et vice-président de la CDC Il espère que l'arrivée d'un nouveau directeur permettra à ce fichier de continuer ".