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Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne.
Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne.
Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

ENQUÊTE - Malgré la pression des oppositions municipales et d'une partie de sa majorité, le maire de la 13e ville de France, lâché par Les Républicains, s'accroche à son mandat et compte sur le temps judiciaire pour traverser une tempête médiatique.

Un parfum de révolte et de dégoût règne devant l'Hôtel de Ville de Saint-Etienne, lundi 26 septembre. Depuis plusieurs semaines, le chef-lieu du département de la Loire, qui se dispute la place de 13e ville de France avec Le Havre, vit au rythme d'un incroyable tsunami médiatico-politique.

En l'espace quelques mois, Gaël Perdriau et sa garde rapprochée ont révélé à leurs administrés un visage des plus obscurs : l'édile ainsi que son directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son adjoint à l'Éducation Samy Kéfi-Jérôme et son ex-compagnon Gilles Rossary-Lenglet auraient fait chanter durant plusieurs années l'adjoint au maire, Gilles Artigues, par le biais d'une vidéo tournée à son insu dans une chambre d'hôtel en compagnie d'un escort gay.

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«In bed with Artigues»

Face à ce scandale politique, les Stéphanois ne mâchent pas leurs mots. «Pitoyable», pestent les uns. «Nauséabond», crachent certains. «Indigne de la République», fulminent les autres. «C'est toute la réputation de Saint-Etienne qui est entachée par cette…

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