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L’archevêque de Reims M
gr Éric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évèques de France. CHARLY TRIBALLEAU/AFP

L’assemblée plénière de printemps s’est achevée ce vendredi, à Lourdes.

Envoyé spécial à Lourdes (Hautes-Pyrénées)

À l’image de Notre-Dame de Paris, l’Église de France est en chantier. Et les grandes décisions de travaux se prennent à Lourdes. Deux fois par an, la Conférence des évêques y tient Parlement. Les séances de débats et de votes de cette assemblée réunissant une centaine de prélats sont seulement interrompues par la messe du milieu du jour et par la prière des heures. Dans les discussions, les acteurs ne sont pas au diapason. Entre eux, des tendances s’insinuent, conservatrices et progressistes. Mais la convivialité fraternelle domine. Ce sont des hommes mûrs - on est nommé évêque vers la soixantaine, la retraite est à 75 ans - qui portent une institution essoufflée, brisée par la crise des prêtres pédocriminels. Ils se serrent les coudes.

Cette assemblée de printemps devait se prononcer sur une série de 60 «propositions» visant à «libérer l’Église du poids des violences et agressions sexuelles», a rappelé son président, l’archevêque de Reims, Mgr Éric…

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