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Accusations "Blackface" à Poitiers : la police locale arrête le stage

Accusations de « blackface » à Poitiers : des policiers municipaux suspendus de leur stage

Illustration CL

AFP, publiée le26 juin 2022 10h28, corrigé à 10h29.

Des policiers de la ville ont été suspendus des stages de formation un mois après la diffusion de la vidéo montrant l'un de ces stagiaires en train de danser à la terrasse d'un restaurant de Poitiers dans une rizière. Son visage est noir et fronce les sourcils au National Center. Le service public territorial (CNFPT) l'a indiqué samedi à des correspondants de l'AFP.

Selon le restaurant, certains participants à la soirée faisaient" partie de la classe de police de la ville Entraînement de Poitiers au CNFPT. " Ils ont tous dit:" Je ne peux pas dire que c'était nous "", a déclaré Michaelel Taylor aux informations de RMC jeudi.

Interrogé par un correspondant de l'AFP, le propriétaire de l'établissement a blâmé les stagiaires pour leur attitude et a indiqué qu'ils avaient temporairement suspendu la formation. Une lettre a également été envoyée aux communautés qui les ont embauchés pendant le stage pour les informer de ces actions. " C'est à la collectivité de décider si ces fonctionnaires seront titularisés ", a déclaré Didi Emersier-La Chapel, directeur de la délégation nouvelle Aquitaine au CNFPT de Radio France. Bleu Poitou. Ajouté qu'en plus de sa part, il n'y aurait pas d'autres sanctions.

Les dernières secondes d'une vidéo prise par des passants lors d'une soirée costumée pour le dernier enterrement de vie de garçon le 18 mai et diffusée sur les réseaux sociaux montre une femme blanche coiffée d'une perruque sur un afro. Noir, dansant de manière typique sur la terrasse du restaurant.

Depuis sa publication, le restaurateur Michaelel Taylor affirme avoir reçu diverses critiques pour les réseaux sociaux racistes et la promotion de " blackface ". De noir. Il dit avoir perdu " 80 % des ventes " et a été insulté et menacé de meurtre.

Cette semaine, SOS-Racisme a aidé son chef local, Cheikh Diaby, à assurer qu'il était victime de " collatéraux. "" C'est la personne au "visage noir" qui a causé le problème ",a déclaré jeudi Cheikh Sidya au correspondant de l'AFP.

" Blackface "est une pratique qui constitue " des crimes racistes nés aux États-Unis pendant l'esclavage. " . Selon Diaby, une période que beaucoup de restaurateurs ignorent. » Le propriétaire du restaurant, qui travaille avec sa mère, a déclaré qu'il s'était plaint de menaces de meurtre, de diffamation et de cyberintimidation.