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Taha Buhaf accusé de violences sexuelles sort du silence et réclame des procédures "équitables et impartiales"

Un ancien candidat à l'élection législative est sorti de la primaire deux mois après que l'accusation d'agression sexuelle lui a été portée. Dans une lettre ouverte partagée sur Twitter, il s'est adressé à la France insoumise et est revenu sur le retrait.

« Après un silence difficile et long, il est temps pour moi de reprendre la parole pour vous donner une explication que je vous dois, et la réponse que je vous dois. A demander. » Ce sont ces quelques lignes qui Le journaliste Taha Buhafus a précédemment investi dans le candidat Nupes, qui a rompu le silence ce mardi 5 juillet 2022. 

Il publie un communiqué de presse de six pages sur Twitter, où il donne sa version des faits concernant le retrait de sa candidature. "En raison de l'urgence de priver Macronie de la majorité absolue, je me suis tu pour ne pas nuire à la campagne (sic) de l'Union de gauche (...) car le scrutin est aujourd'hui derrière nous. , C'est l'heure de clarification et vérité."

Dans cette lettre à la France en désobéissance, il déplore l'attitude de l'adjointe de LFI Clémentine Oten. Lundi 9 mai, dans un rendez-vous avec l'élu LFI, des journalistes ont expliqué qu'il lui aurait annoncé qu'il devait se retirer des élections législatives. "Le lundi 9 mai, Clémentine Oten m'a annoncé dans un café près du siège des sports qu'une décision était prise de me retirer des élections législatives", a-t-il déclaré. 

"Peut-être que vous payez pour les autres"

"C'est une VVS française [violences sexuelles et sexistes, ndlr Un comité de suivi m'a dit qu'elle était une subordonnée - elle m'a informé qu'elle n'était pas membre - j'ai reçu une lettre contenant des accusations de violences sexuelles à mon encontre., je lui demande plus de détails. Elle refuse de me les donner », raconte-t-il. Avant d'ajouter la réponse que Clémentine Oten lui aurait donnée, "Non, nous ne sommes pas des juges. Depuis 1000 ans, les femmes n'ont pas entendu. Vous payez les autres aussi. C'est peut-être un préjugé politique."

Taha Bouhafs a également critiqué les autorités du parti pour le manque de transparence dans l'enquête qui aurait été menée contre lui. Les éléments de l'enquête ne lui auraient pas été transmis. Lui et son avocat ont ensuite demandé des informations supplémentaires sur son mécontentement, mais ne leur auraient pas donné de réponse.

"Dans cette lettre, je suis accusé d'avoir été inculpé à plusieurs reprises afin de pouvoir enfin comprendre de quoi on m'accuse. Voir Clémentine Oten, qui félicite les médias pour une solution", détaille Taha Buhaf dans son communiqué de presse. 

"Procédure juste et impartiale"

Désormais, Taha Buhaf veut "une procédure juste et impartiale". "Je ne m'accroche à aucune position. Je n'ai plus rien. Mais je ne veux pas que l'affaire soit supprimée et oubliée. Les principes de base de l'hostilité sont respectés. Veuillez suivre une procédure juste et impartiale", a-t-il ajouté. conclut dans son communiqué de presse.

Taha Bouhafs a annoncé le 9 mai qu'il retirait sa candidature en raison de la "tempête d'attaques sans précédent" qu'il recevait "chaque jour". Or, l'information révélée par la pressele 11 mai était incohérente avec cette version. Il aurait retiré sa candidature en raison d'une enquête interne sur les allégations de harcèlement et de violences sexuelles en France de la désobéissance française  . 

Pour le moment, ni Clémentine Autain ni La France insoumise n'ont répondu à ce nouveau communiqué.

Cette situation survient alors que le parti , fondé par Jean-Luc Melenchon, se rapproche déjà en raison du cas gênant du président de la commission des finances Eric Kokerel. Cette dernière fait face à des plaintes de harcèlement sexuel depuis quelques jours.