Aéronautique.
Avec une commande historique qui assurera 1 million d’emplois aux États-Unis, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, cherche à donner un coup d’accélérateur à sa stratégie de diversification économique, à accroître sa part de marché dans l’aviation civile et à renouer avec Washington après la percée diplomatique de la Chine dans la région.
“C’est le plus gros contrat que j’ai jamais vu”, a déclaré le chef de Boeing après l’annonce, le mardi 14 mars, d’une commande faite par l’Arabie saoudite de près de 80 appareils Dreamliner 787, un contrat estimé à 37 milliards de dollars (35 milliards d’euros), rapporte le site Arab Digest.
La moitié est destinée à la compagnie aérienne saoudienne historique, récemment renommée Saudia, l’autre moitié à une compagnie dont la création n’a été annoncée qu’en fin de semaine dernière, appelée Riyadh Air. Les Saoudiens ont en plus posé une option pour l’achat de 43 autres avions. Ce qui fait un potentiel de 121 avions à terme.
Pour l’Arabie saoudite, il s’agit d’une “diversification de sa puissance”, selon le titre du quotidien économique saoudien Al-Eqtissadiya, qui rappelle les ambitions croissantes du pays dans le transport aérien.
Outre cette commande, ainsi que la création d’une nouvelle compagnie aérienne, l’Arabie saoudite a en effet également des projets d’extensi
Courrier international
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