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[Achats alimentaires] Les Européens regardent d’abord leur porte-monnaie

« Le coût des aliments pèse plus lourdement sur les Européens aujourd'hui qu'il y a quelques années et il devient ainsi le facteur principal qui influence les achats alimentaires, suivi par le goût », introduit l’Efsa, autorité européenne de sécurité des aliments, dans une note du 28 septembre 2022. Cette dernière expose les principales conclusions de l’étude Eurobaromètre 2022 (1).

« Quatrième enquête de ce type menée depuis 2005. Basée sur des entretiens avec 27 000 personnes à travers l'Union européenne, l’enquête présente une image en évolution de la façon dont les Européens choisissent leurs aliments, de leurs connaissances et de leurs préoccupations en matière de sécurité des aliments ainsi que des sources d’information auxquelles ils se fient pour obtenir des informations sur les questions de sécurité des aliments », explique l’Efsa.

La provenance en premier pour les Français

Dans l’Union européenne, 54 % des répondants classent le coût parmi les « éléments les plus importants » (trois réponses possibles) lors de l’achat, contre 51 % en 2019 (précédente étude). Devant le goût (51 %), la sécurité et la provenance du produit (46 % chacun).

Dans l’Hexagone, la provenance arrive en tête, citée par 58 % des répondants français. Ils étaient 71 % en 2019. Le coût se place deuxième position (56 %), avant le goût (51 %) et la sécurité (42 %).

Les résidus de pesticides inquiètent

A la question « [quels] sujets dont vous avez entendu parler vous préoccupent le plus en matière d'alimentation », 40 % des répondants européens et 51 % des répondants français pensent aux résidus de pesticides. En France, ils étaient 57 % en 2019.

En deuxième position, les résidus d'antibiotiques, d'hormones ou de stéroïdes dans la viande sont cités par 39 % des répondants du vieux continent. Ce sujet est relégué en septième position chez les Français. Ceux-ci sont plus attentifs aux additifs (44 % des répondants), aux intoxications alimentaires (39 %) ou au bien-être animal (33 %). Ce dernier sujet est le moins cité par les répondants européens (22 %).