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Le tribunal judiciaire de Rouen (image d’illustration). Eberhard Spaeth/Eberhard - stock.adobe.com

RÉCIT - L’ancien vice-président du tribunal judiciaire de Rouen assume d’avoir dit, par deux fois et à la télévision, tout le mal qu’il pensait de l’institution judiciaire. En avait-il le droit?

Il serait peut-être passé sous les radars de la Chancellerie et du Conseil supérieur de la magistrature. Mais il a cédé aux sirènes de C8 et de ses animateurs sulfureux. Jean-Marc Morandini, condamné à un an de prison avec un sursis probatoire de deux ans pour corruption de mineur aggravée, et Cyril Hanouna, qui vient de soulever la colère de la grande famille judiciaire en faisant l’apologie de la justice privée.

Claude Butin, ancien vice-président au tribunal judiciaire de Rouen, magistrat honoraire depuis dix ans, comparaissait mercredi devant la formation du siège du CSM pour avoir manqué à son devoir de réserve envers l’institution judiciaire et à celui de délicatesse envers ses collègues dans son livre Ne faites jamais confiance à la justice de votre pays et pour avoir dit, par deux fois, sur des plateaux de télévision, tout le mal qu’il pensait de l’institution judiciaire qu’il a servie pendant trente ans.

Raconter son vécu

Sur le papier comme à l’antenne, il y est allé franchement, fustigeant «le carcan…

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