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Affaire Justine Vayrac : la jeune femme a reçu plusieurs coups avant d'être étranglée, selon l'autopsie

L'autopsie a confirmé un potentiel viol de la victime de 20 ans, retrouvée morte en Corrèze après avoir disparu le dimanche 23 octobre. Les analyses n'ont en revanche mis en évidence aucune trace de drogue dans son organisme.

Le parquet de Limoges a révélé, ce jeudi 8 décembre, les résultats de l'autopsie de Justine Vayrac, une jeune femme de 20 ans retrouvée morte en Corrèze après avoir disparu le dimanche 23 octobre. «La cause probable de la mort est la strangulation, a ainsi indiqué le parquet dans un communiqué. Aucune autre cause n'a pu être décelée.» Elle a reçu «plusieurs coups» avant d'être tuée et présentait un «traumatisme facial dû à un ou plusieurs coups avec un objet contendant».

Aucune trace de drogue

Un agriculteur de 21 ans, incarcéré et poursuivi pour viol, séquestration et meurtre, avait avoué à la fin de sa garde à vue «avoir tué la victime alors qu'ils étaient tous deux à son domicile et qu'ils venaient d'avoir un rapport sexuel consenti». Le mis en cause avait affirmé qu'il l'avait tué en lui «portant un coup de poing», ce que démentent les résultats de l'autopsie. «Lors de la découverte du corps, le cou de la victime était entouré d'une ficelle», précise encore le parquet. L'autopsie a mis en évidence un sillon de pendaison complet correspondant au lien retrouvé. La victime présentait, en outre, un hématome au niveau du sein gauche et un autre au niveau du col de l'utérus, «compatible avec un viol». L'analyse toxicologique n'a révélé aucune trace de drogue mais a confirmé une «consommation d'alcool au cours de la soirée».

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Justine Vayrac, originaire de Tauriac, dans le département voisin du Lot, avait disparu dans la nuit du dimanche 23 octobre, vers 4 heures, près d'une boîte de nuit de Brive, «La Charrette», où elle passait la soirée avec des amis. Selon plusieurs sources, elle se serait sentie mal en discothèque après avoir bu quelques verres d'alcool et aurait décidé de partir dormir dans sa voiture. Elle aurait alors croisé la route du suspect, une «connaissance» selon un ami de la jeune femme, qui l'a laissée avec lui puis est reparti dans la boîte de nuit. Ce dernier résidait dans la commune de Beynat à 15 km de Brive. Le corps de la victime, mère d'un enfant de deux ans et demi, a été retrouvé à proximité de la ferme du suspect après plusieurs jours de fouilles menées par 80 policiers et gendarmes.