France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Affaire Quatennens : "Vous ne pouvez pas m'interdire de l'aimer", Jean-Luc Mélenchon revient sur son soutien polémique

Invité dans l'émission Quelle Epoque sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a été invité à revenir sur ses propos de soutien à Adrien Quatennens. Le leader de LFI avait salué son "courage et sa dignité", alors que celui-ci avait reconnu avoir asséné une gifle à son épouse.

Un tweet de soutien, qui lui avait valu de très nombreuses réactions. En effet, après l'annonce de son retrait de ses fonctions de coordinateur de La France Insoumise, après avoir reconnu avoir donné "une gifle" à sa femme ce dimanche 18 septembre, Adrien Quatennens avait reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon. 

Le président du parti, était alors l'un des premiers à avoir réagi sur son compte Twitter, écrivant : "La malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux se sont invités dans le divorce conflictuel d’Adrien et Céline Quatennens. Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection." 

Des propos fustigés par une partie de la classe politique, sur lesquels Mélenchon est revenu ce samedi 24 septembre dans l'émission "Quelle époque", présentée par Léa Salamé et Christophe Dechavanne. 

"Un jeune homme extraordinairement brillant"

Si Jean-Luc Mélenchon a reconnu que "tout le monde peut faire mieux, moi aussi", il a aussi expliqué "accepter les critiques" tout en revenant sur le pourquoi de sa réaction. "Je m'interdis de commenter", rappelle-t-il, en référence au divorce d'Adrien Quatennens et à la main courante de son ex-épouse, que celle-ci souhaitait confidentielle, selon le leader de LFI.

"Tous ceux qui sont féministes - et je me compte dedans - on a le droit de ne pas être d'accord, je ne suis pas d'accord pour que les mains courantes passent dans le public", a-t-il indiqué. 

Quant au fait d'avoir évoqué le "courage" et la "dignité" d'un homme, Léa Salamé demande à Jean-Luc Mélenchon de justifier ces termes. Selon la journaliste, "tout le monde aurait compris" des mots tels que "c'est mon ami, c'est mon lieutenant". Ce qui a d'ailleurs agacé Jean-Luc Mélenchon, qui la reprend. "Ce n'est pas mon lieutenant, c'est un jeune homme extraordinairement brillant. Vous ne pouvez pas m'interdire de l'aimer".

Avant de rappeler que "ma parole est contrainte. Je suis son ami à lui, je suis son ami à elle aussi".