Assaut contre Salman Rushdie : "Les armes légales et religieuses présentent de nombreux avantages et inquiètent leurs partisans"

Le lendemain de la tentative d'assassinat de Salman Rushdie, Le nom de l'auteur est le plus cité sur Google en Egypte. Entre le 12 et le 14 août, le quotidien Al-Ahram a publié une quinzaine d'articles. Certains exposent des faits tirés de communiqués de presse, tandis que d'autres citent des réactions d'hommes politiques occidentaux tels que Joe Biden, Emmanuel Macron, Boris Johnson et Olaf Scholz. Le premier article, intitulé , " L'Iran revendique sa tête ", résume les événements qui se sont déroulés au cours des 30 dernières années. La seconde traite des propos de Mohammad Marandi . Les conseillers de la délégation iranienne sur l'énergie nucléaire se sont étonnés que cet événement coïncide avec la reprise des négociations et ont juré de ne pas pleurer. Promouvoir des écrivains, des sbires impérialistes se réclamant des romanciers postcoloniaux »

Rien n'est dit sur la prise de position des oulémas sunnites contre M. Rushdie. De son côté, le Hezbollah prétend n'avoir rien à voir avecl'agresseur présumé Hadi Matar,mais il y a 17 ans, le Parti de Dieu était le secrétaire général de a soutenu que les caricatures de Muhammad n'auraient jamais été publiées si les musulmans avaient exécuté une fatwa contre Salman Rushdie.

Un groupe égyptien combattu par les autorités religieuses officielles. Ces musulmans croient que l'institution de référence sunnite Université Al-Azhar (Le Caire) est dans une position impossible  : ils disentla vérité de l'histoire du verset satanique Si vous reconnaissez le sexe, vous êtes coupable d'apostasie . Si vous la refusez, l'effusion de sang est autorisée car elle remet en cause les récits transmis dans la tradition, par exemple dans le commentaire du théologien Abou Hafs al-Nassafi (1068-1152).

Co-religion disqualifiée

Publié en 1988 Pour les besoins de son roman, Rushdie s'est inspiré de son héritage islamique. Un passage du verset sataniquefait référence à une narration controversée dans laquelle Muhammad a permis aux Mecquois d'adorer trois dieux : Al-Rat, Manat et Al-Uzzah. Inspiré par Satan. Des manifestations ont eu lieu en Grande-Bretagne, au Pakistan et en Inde pour" insultes " contre l'Islam. L'ayatollah Khomeiny (1902-1989), fondateur de la République islamique d'Iran, a émis une fatwa (" Jurisprudence "), déclarant que " juridique » Le sang des auteurs déchus et le sang de tous ceux qui cherchent à promouvoir leur travail.

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