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Agression sexuelle sur un mineur : deux ans de prison ferme pour un gendarme charentais

Agression sexuelle sur un mineur : deux ans de prison ferme pour un gendarme charentais
Les faits se seraient produits à la caserne d’Angoulême.

Photo Quentin Petit

Par Nicolas GALLIEN - n.gallien@charentelibre.fr, publié le 29 mars 2023 à 19h56.

Un ancien gendarme de 58 ans était jugé, hier, pour agression sexuelle sur mineur. Il a été condamné à trois ans de prison. Son avocate a fait appel.

L’affaire était trouble, elle semble partie pour durer. Mardi 28 mars, au tribunal d’Angoulême, Guy Petri, un ancien gendarme était jugé pour des faits d’agression sexuelle sur un mineur entre 2011 et 2016. Il a été condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis mais n’a pas été écroué. Il a fait appel de sa condamnation.

Les faits remontent à 2016. La compagne de ce gendarme était assistante maternelle. Elle gardait des enfants au sein de la caserne Adjudant-Levasseur, dans l’enceinte de la gendarmerie d’Angoulême. C’est au domicile du couple que les faits se sont produits. Deux familles avaient porté plainte et le militaire avait été mis en examen pour le viol d’un petit garçon puis placé sous le statut de témoin assisté pour viol et agression sexuelle sur un second individu. En juin 2016, l’homme avait été évincé de la gendarmerie après une condamnation de la cour d’assises de la Moselle à deux ans de prison ferme pour des viols datant des années 80 sur une nièce, alors âgée de 7 à 12 ans, soit avant son entrée dans la gendarmerie.

« Ça ne colle pas »

Dans cette nouvelle affaire, suite à l’instruction, le ministère public avait toutefois prononcé un non-lieu. La partie civile avait fait appel. Mardi, le tribunal correctionnel d’Angoulême l’a condamné pour une agression sexuelle sur l’un des deux enfants.

Une décision qui surprend Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac, l’avocate du quinquagénaire : « Ça ne correspond pas aux précédentes décisions de justice ni aux expertises psychiatriques, qui avaient toutes relevé que ça (les faits reprochés, Ndlr) ne collait à la personnalité de mon client. » Cette affaire avait, à l’époque, beaucoup secoué la gendarmerie en Charente.