Dans des propos rapportés par le Midi Libre, l'ancien 17e mondial, retombé à la 216e place au classement ATP, a raconté, une nouvelle fois sans langue de bois, sa longue traversée du désert qu'il espère terminée…
C'est un petit événement. Benoît Paire a gagné un match sur le circuit pro. L'Avignonnais, qui accumule les revers depuis plusieurs mois, a ainsi battu Hugo Grenier (6-3, 6-3), lors du premier tour des qualifications l'Open Sud de France de Montpellier. Un succès qui lui permet d'affronter l'Italien Luca Nardi ce lundi pour une place dans le tableau final. L'Avignonnais de 33 ans, qui il y a encore une semaine refusait de serrer la main de son adversaire dans un tournoi de troisième zone à Tenerife après une nouvelle défaite, n'a pas caché son soulagement : «Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué un bon niveau de tennis où je bougeais bien en étant plutôt solide sur mes engagements avec la balle qui part bien. » Il s'offre une petite bouffée d'oxygène et une petite éclaircie dans un ciel bien plombé: « J'étais encore dans les 50 premiers joueurs mondiaux l'année dernière, dans les 20 il y a deux ans. Je fais ce que je peux, j'essaye de prendre du plaisir comme je peux sur le terrain. Pour l'instant c'est compliqué, Aujourd'hui tout était bien pour moi par rapport à ce que je fais depuis trois ans qui est une catastrophe donc déjà, gagner un match, c'est beau. »
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Touché à trois reprises par le Covid, Paire fait surtout parler de lui pour ses frasques sur et en dehors des courts. Il ne s'en cache pas. Du Benoit Paire dans le texte. « C'est très simple, il y a eu le Covid, beaucoup d'alcool, une préparation qui n'a pas été à la hauteur de ce que je voulais et devais faire. Forcément, les résultats ne suivent pas mais j'ai profité de ma vie. Là, j'essaye de revenir, de me remettre bien dans la tête et dans les jambes (…) Donc gagner un match ici c'est beau, je suis content de jouer devant le public de Montpellier. Ce qui a changé depuis 2019, c'est que je n'étais pas prêt à jouer des matches de tennis, j'étais plus prêt à faire la fête et là j'essaye de retrouver un niveau correct. »
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Son objectif est clair : les grands tableaux des tournois du grand circuit, comme cette semaine à Montpellier. En raison de ses échecs répétés, l'ancien pensionnaire du top 20, retombé au-delà de la 200e place, évolue en deuxième ou en troisième division ces dernières semaines : « C'est compliqué quand je me retrouve sur des Challengers (deuxième division), je n'ai pas trop l'habitude et quand je perds au premier tour ça me mine encore plus. » Finaliste, il y a dix ans dans l'Hérault, battu par Richard Gasquet, Paire veut y croire.. mais pas trop. « Pour moi l'exploit, c'est de gagner un match. Après, en gagner deux serait un super exploit et après tout est possible. À partir du moment où je retrouve un peu de confiance, que je me sens bien dans mes jambes et dans mon corps, je pense que le tennis est encore là. » À confirmer…
